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Transat :

Du Cap Vert à la Barbade

 

23-Dec-2001 (email) :
 

Chers amis,

Un petit coucou à 2530 M du phare du FOUR ! et à 1243 M de la barbade. Depuis deux jours c'est pétole. Notre moteur ronronne la journée. Nous l'avons surnomé "illidio" prénom emprunté à notre mécano capverdien. L'océan est comme un lac. Nous pensions battre les records les plus fous des transats. C'est RATE ! 2,8 Noeuds de moyenne pendant les dernières 24 heures. La nuit nous dormons ! Les voiles sont affalées, le moteur se repose et économise son carburant, le pilote est éteint et le radar veille pour nous, ainsi que l'alarme de vent !. Nous dérivons à 0,5 N dans la bonne direction.

Nous pêchons régulièrement des dorades coryphènes. En fait nous mangeons du poisson (frais ?) tous les jours !

Les enfants cnedent (un peu mais pas trop), Hugo nous tyrannise gentiment. Nous cuisinons pas mal : curry de dorade, darnes de dorade flambée au rhum, dorade à la crème ou encore dorade simplement poêlée avec un petit jus de citron. Mais aussi les incontournables tartiflettes, beignets (tiens, on a pas encore essayé les beignets de dorades) et autre plats que nous dévorons

! La mer ça creuse !

Nous avons décoré le carré de guirlandes et de boules de Noël. Le Père Noël est prévu le 25 au matin comme partout, il passera certainement par une manche à air. Au menu de Noël : DORADE AUX MARRONS

Pour les inconditionnels, nous vous donnons les "8 positions d'Equinandra" depuis le début de la transat tous les jours à 11h30 TU.

  • 16/12 16°53.7 N - 25°15.8 W
  • 17/12 16°48.4 N - 27°27.6 W
  • 18/12 16°48.1 N - 29°38.5 W
  • 19/12 16°38.1 N - 31°47.4 W
  • 20/12 16°31.6 N - 33°58.7 W
  • 21/12 16°25.5 N - 35°59.9 W
  • 22/12 16°27.6 N - 37°12.0 W
  • 23/12 16°22.1 N - 38°17.7 W

    A bientôt, et bon Noël à tous. Vivement le vent quand même.

 

02-Jan-2002 (email) : Spécial Cap-Vert et Transat

 
 

 

Voici quelques nouvelles dans le prolongement de notre aventure. Rejoindre le Cap-Vert des Canaries avait duré 7 jours et cela avait été un grand plaisir de naviguer pour rejoindre cette escale un peu mythique, dernière étape avant la transat pour les Antilles ou le Brésil. 7 jours d'une mer généreuse avec son cortège de joies quotidiennes : vent, soleil, pêche, couleurs éblouissantes du ciel et de la mer, sentiment d'infinitude que procure l'océan. Mais tout cela vous le savez déjà ! Arrivés au Cap-Vert mi-Novembre, nous l'avons quitté ce 16 Décembre pour la transat de nos rêves !

En un mois de villégiature au Cap-Vert, nous avons constaté combien le Cap-Vert c'est un autre monde, à des kilomètres de chez nous. Au petit matin de notre arrivée, l'émotion était forte. Le paysage était grandiose, marqué d'une histoire volcanique laissant découvrir des îles montagneuses impressionnantes. Malgré un climat tropical sec et l'absence insistante des pluies, les paysages sont envoûtants. La plupart sont désertiques, mais certains flancs de montagne sont parfois comme magiquement verts. Entre la diversité naturelle de Santo-Antao, la verdeur très localisée du Monte Verde à Sao Vicente, et les reliefs déchiquetés de Sao Nicolau ; c'est un pays de contrastes qui donne l'envie de ne laisser de côté aucune île.

Mais nous avons rencontré des ennuis sérieux de moteur, qui n'ont pas permis de pousser nos investigations de cette terre jusqu'à Boa Vista et ses dunes blanches, qui nous attiraient tant. Nous n'aurons pas exploré non plus les îles sous le vent (dites les îles plates) comme Maïo, Santiago, Fogo, Brava. Par-contre, nous avons eu le temps de nous imprégner de l'ambiance de Mindelo à Sao Vicente, dans l'attente des pièces moteur venant de France et de la réparation. Cela, vous le savez déjà aussi !

Cet épisode mécanique fut épique, et ne le cachons pas, chargé en tension nerveuse !

La 1ère crainte fut d'avoir à remplacer le moteur d'origine par du neuf ! Coût estimé de 80 000 f à 100 000 f ...une bagatelle sur la valeur totale du bateau, mais quand même !

Le 1er soulagement fut donc de découvrir que le moteur était réparable ! Et bien qu'il ait serré, les dommages restaient minimes. Fini de gamberger sur un voyage avorté ou the big emprunt hypothétique !

Le mécanicien de référence sur le port de Mindelo est Ilidio Gomes Fortes, que nous pouvons recommander malgré ses prix un peu excessifs et à discuter.

Le Cap-Vert est un pays sous-développé et lorsque nous arrivons avec nos bateaux, nous paraissons immensément riches à la population. Nous sommes à peine ancrés, que foison de gardiens d'annexes également fournisseurs en eau potable ou gas-oil et autres services, nous haranguent pour se proposer comme "nos serviteurs". Leurs prix ne sont pas fixes et à vrai dire plutôt établis à la tête du client. Les Américains, par-exemple, semblent toujours devoir payer plus que les Français. Il existe, cela va de soi, une certaine compétition entre les gardiens d'annexe, qui se disputent un peu le gateau ! Il paraît difficile de ne pas entrer dans le système, quoiqu'on ait souvent l'occasion de s'apercevoir ensuite que les annexes se gardent, en fait, toutes seules et qu'elles ne sont pourtant pas volées ! La question, c'est toujours de trouver la bonne limite des choses, qui ne rend pas le système abusif ou pervers. Que la population trouve un peu son compte à accueillir des voyageurs n'est pas en soi choquant. Le contact que nous avons, d'ailleurs, avec la population locale, à cette occasion, est riche.

Le tourisme n'est pas encore développé au Cap-Vert, mais l'on peut prédire qu'il y a là un potentiel qui ne saurait être laissé dans l'ombre éternellement. Certains guides locaux comme Silverio Delgado, qui a conduit nos pas dans des randonnées pédestres pour nous faire découvrir la beauté de sites presque vierges, notamment sur l'île de Santo Antao, en sont conscients et souhaitent voir se développer un tourisme écologique. Le tourisme semble donc avoir vocation à se construire et se structurer dans les années à venir. Espérons qu'il ne connaitra pas une croissance sauvage, et ne prendra pas le visage de certains endroits aux Canaries, complètement défigurés. Espérons que les "locaux" amoureux de leur terre seront associés à valoriser leur patrimoine pour l'intérêt de tous.

Quelques faits de délinquance existent à Mindelo, comme ailleurs, et sans en avoir été nous-mêmes la cible, nous avons vu des plaisanciers en faire gravement les frais. Le fait de voyager avec des enfants semble "garantir" une relative immunité et provoque en tout cas des mouvements de sympathie de la part de la population.

L'attitude que nous pouvons avoir joue son rôle également bien sûr. Etre sur la défiance donne aux Cap-Verdiens le sentiment que nous sommes méprisants, ainsi que nous l'a confié Nilton Delgado, gardien d'annexe et fournisseur de multiples services aux plaisanciers. Et cette attitude peut engendrer une certaine agressivité. En revanche, lorsque le contact est établi, nous découvrons des personnes très accueillantes et généreuses.

Malgré des velléités de "professionnel" à confirmer, Nilton est ainsi, adorable. En signe de sympathie, il a cuisiné pour les deux bateaux Equinandra et Malamok une cachupa "royale", plat national du Cap-Vert qui se déguste même le matin, accompagné de pain et de café si vous y tenez ! ( Maïs, haricots blancs, fèves, haricots rouges, poisson, poulet, côtes de porc, saucisse à rôtir, tranches de lard, sel, piment, choux, tomates, bananes vertes, ignames, patates douces, potiron, oignon, ail, laurier, coriandre......Comment cela pourrait-il être mauvais ? ). Quand il avait 15 ans, Nilton s'était embarqué avec un plaisancier de passage pour la transat. Ce que nous nous apprêtons à faire, il l'a déjà fait et peut nous en conter.
Il parle, comme un certain nombre de personnes ici, plusieurs langues apprises sur le tas !

Face à l'adversité, les Cap-Verdiens montrent un art de la débrouille hors du commun et manifestent des compétences tous azimuts, de quoi donner quelques complexes à nos esprits cartésiens "bien éduqués" et finalement assez peu inventifs !

La deuxième difficulté, pendant ces ennuis mécaniques, fut d'avoir à gérer un quotidien devenu impratiquable dans l'espace réduit du bateau, tout à coup envahi de pièces moteur grasses d'huile, jonchant le plancher. Le moteur était en pièces détachées dans le carré...et oui...c'est possible ! Nous ne parlerons même pas des fonds pleins d'une épaisse huile noire à l'odeur fétide, à laquelle quelques âmes charitables comme Fredo et Olivier ont un jour livré courageusement et efficacement bataille.
Privés de notre seule table dans le carré pendant un moment où le moteur emplissait tout l'espace, les repas s'annonçaient très problématiques....mais
c'était sans compter sur Manga Sambo !

Le deuxième soulagement fut donc l'esprit sincèrement magnanime de cette famille, riche en chaleur et en couleur, qui mit à notre disposition l'espace de son bateau pour des repas partagés avec grand plaisir entre les deux équipages. Au fur et à mesure des escales, des affinités se dessinent entre les gens de voyage, et l'on se dit parfois avec bonheur, qu'au retour il nous restera des nouveaux amis.
Pour le folklore, nous vous proposons d' imaginer Hugo en train de crapahuter au milieu des décombres mécaniques, au-dessus du trou béant du moteur déplacé ; c'était un espace évidemment rêvé pour un bébé de 18 mois qui ne pouvait que susciter une vocation de mécanicien !

Depuis, nous lui avons procuré une panoplie du bricoleur avec pinces, tournevis, écrous...etc..., ne parvenant plus à réfréner ses aptitudes de mécano-ravageur. Espérons qu'il ne démontera pas tout le bateau avant notre retour.

A la suite de Manga Sambo mûr pour la transat ( car il faut partir quand on se sent prêt ! ), c'est Malamok qui a hérité de l'équipage d'Equinandra pour trois jours, pendant que se soldait enfin la réparation ! Cette fraternité entre bateaux fut une aide précieuse pour nous permettre de réduire les tensions liées aux évènements. C'est qu'on en perdait presque le moral ! Les messages de sympathie et gestes d'amitié de nos amis ont également beaucoup contribué à nous "remonter".

-A Mindelo, le "marché aux poissons" avec ses fresques restera un des lieux que nous avons préféré dans cette ville au visage très provincial et convivial, par rapport à nos villes très urbaines.
Evidemmment, il y a un peu d'intox dans la famille avec Arnaud et David, qui sont très férus de pêche. Ils voulaient tous les jours passer voir le spectacle des thons, dorades coryphènes, poissons volants, garoupas, mérous...vendus en vrac dans une atmosphère criarde très couleur locale. N'en déplaise à Catherine du bateau "Taravelle" , que ce lieu au contraire affolait un peu !

La pêche est la principale ressource du Cap-Vert, malgré des conditions de mer souvent difficiles, à cause du vent très présent ou des requins qui le sont aussi....d'ailleurs les Cap-Verdiens se baignent assez peu ! Les bateaux au mouillage sont vite recouverts d'une poussière jaune, due à l' harmattan, ce vent de sable en provenance des côtes d'Afrique. La navigation entre les îles permet de se coltiner à l'effet "venturi", phénomène d'accélération des vents entre les îles éparses, qui fait grimper brutalement l'anémomètre de 10 noeuds à 30 noeuds. Cela dit, nous avions déjà expérimenté cet intéressant principe entre les îles des Canaries.

-Dans notre souvenir, Tarrafal à Sao Nicolau restera une étape des plus brèves, puisque nous avons rapidement rebroussé chemin vers Sao Vicente pour faire réparer le moteur devenu muet.
C'est en apparence une île rurale, où la venue d'étrangers est un évènement qui suscite une grande curiosité de la part de la population locale.

-Santo Antao, fief de la canne à sucre et du "grogue", est l' île qui nous a le plus marqués. Elle mérite le détour, et de s'y attarder, en élisant domicile chez l'habitant, pour pousser les investigations d'une terre riche en variétés tropicales (café, avocatier..). L'île impressionne aussi par ses routes pavées ( travail d'homme titanesque), à hauteur des nuages, qui plongent dans la mer.
Il faut être marcheur pour vivre à Santo Antao et ne pas craindre d'emprunter des petits chemins escarpés au flanc de collines abruptes. Les écoliers marchent vaillamment pour rejoindre une école souvent lointaine. Au départ de Porto Novo, nous avons grimpé une route, qui laisse découvrir tout d'abord des paysages très arides, mais qui peu à peu verdissent avec l'altitude.
L'air devient frais, les pins embaument. La descente sur l'autre versant surplombe des précipices, riches en couleurs. Les dénivelés offrent des tons très variés parmi les verts. L'éclectisme des paysages est le plus saisissant sur cette île...du désert en passant par une végétation généreuse jusqu'aux tropiques, la nature nous comble !

Puis après l'épreuve de l' Enfer de la Mécanique est venu le temps de la Transatlantique, en ce 16 Décembre 2001 !

Elle a démarré dans une mer qui brasse un peu, mais nous sommes au portant et l'allure est confortable. Le vent est régulier entre 15 et 25 noeuds, puis devient mollissant. 145 Miles le premier jour, puis 130 et enfin 128.

Au bout de trois jours, c'est la pétole. Il n'y a plus d'air. La mer devient un lac sans rides. Equinandra est scotché sur cette mer d'huile et n'avance plus. 48 miles le 23 décembre ! Le moteur tourne pendant 6 à 9 heures par jour. La nuit, silence ! tout le monde dort, le radar veille pour nous, ainsi que l'alarme de vent au cas où. Nous dérivons à 0,5 noeuds à peu près dans la bonne direction. Nous restons heureux. Car la pêche est bonne et nous cuisinons nos poissons à toutes les sauces.

Nous risquons quelques baignades, en surveillant l'apparition éventuelle de l'aileron d'un prédateur affamé ou désoeuvré. Une bataille d'eau sur le pont vient aussi ponctuer le temps immobile.

Après trois jours, un souffle de vent ré-apparait enfin, mais au près ! Ce n'est pas l'allure des alizés ! Quelle arnaque ! Au près jusqu'à La Barbade, on pouvait rêver mieux ! Les alizés ne sont donc pas vraiment établis, ce qui nous étonne pour la période.

Le près nous quitte, après un bon petit coup de bourre le jour de Noël : une journée "de grains", où nous manoeuvrons sans arrêt. C'est épuisant. Notre Noël aura été arrosé en eau douce et en eau salée. Nous troquerons alors le près pour du vent dans le nez ! Nous ne pouvons faire route comme prévu, et en louvoyant nous rallongeons la sauce de quelques 80 milles, une pécadillle par rapport à l'ensemble de la traversée, nous direz-vous !

Mince, c'est vraiment pas comme dans les livres ! Mais enfin, il arrive le portant espéré et il arrive musclé ! Il nous reste 850 miles à faire. Deux jours maintenant que nous tournons à 6 noeuds de moyenne, dans une mer qui d'agitée est devenue forte. Force 7, l'anémomètre grimpe jusqu'à 40 noeuds. La mer furieuse est belle et se montre encore assez clémente. Nous restons heureux, car nous avançons bien et l'allure demeure confortable même dans la mer formée.

Nous marchons sous génois seul ou parfois avec la voile d'artimon. Nous nous efforçons de réduire les embardées pour permettre la cuisine du pain, de gateaux, et autres plats savoureux ( tartiflette, gratin de courges braisées...). Nous savons qu'au bout de plusieurs jours d'une mer formée qui perdurerait, nous serons fourbus.

En attendant l'usure, nous menons une vie quasi-normale. Hugo a acquis un équilibre à toute épreuve et nous n'accompagnons même plus tous ses pas, tant il est plus aisé pour lui, que pour nous, de se déplacer dans l'espace mouvant du bateau.

Lui faire prendre son bain révèle chez sa mère quelques talents d'équilibriste, qu'elle ne se connaissait pas, mais qui sont possibles. Arnaud et David, imperturbables, continuent de cneder sur la série 5.

Que dire encore, sinon que la douceur de l'air est extraordinaire. Nous sommes en tea-shirt dehors, malgré la baston. Quand il pleut, la pluie est agréablement chaude. C'est une situation hallucinante pour des Normands, qui se les gèlent invariablement ! Les couchers de soleil sont généralement flamboyants. La mer est scintillante. La lune et les étoiles innombrables habillent le ciel de mille feux.

On en a plein les yeux. Notre famille aquatique et contemplative est aux anges.

Ces derniers jours, les arcs en ciel sont devenus nombreux : leur arche est souvent complète et nous passons comme dessous avec le bateau. Cela nous donne l'impression d'entrer à l'intérieur de leur faisceau de couleurs. C'est une impression troublante...à la fois nous ressentons l'infiniment petit et l'infiniment grand !

Ici, nous sommes bien, et nous ne sommes pas pressés d'arriver quelque-part. Il va sans dire, qu'après quelques jours encore d'une mer chaotique, nous aurons sûrement changé d'avis et que nous serons heureux d'atteindre l'objectif de La Barbade ! Des amis nous y attendent, d'ailleurs.....d'autres allumés de la Transat !

Merci à Christelle, Mathilde et Jean-Paul, Anaïs, Ellen et Matthieu, Marylène et Abder, Christian, Françoise et Philippe...pour leurs mails.

Clin d'oeil des "aborigènes du Cap-Vert pap-ou-sous-pape" à Loïc et Chantal en les remerciant tout particulièrement.

Merci à Eric.M de sa fidèle amitié.

A tous, nous souhaitons une année 2002 la meilleure qui soit, et nous ne manquerons pas de vous signaler notre arrivée à La Barbade, dont nous n'avons jamais été aussi proches.

MEILLEURS VOEUX de la part de l'équipage d' EQUINANDRA.

PS : Voici nos positions depuis le 24 Décembre, toujours à 11h30 TU :

  • 24 16°13.1 N 38°59.1 W
  • 25 16°34.8 40°38.1
  • 26 16°13.9 41°41.8
  • 27 15°22.9 42°58.2
  • 28 15°17.5 45°00.6
  • 29 15°10.4 46°39.8
  • 30 15°05.5 48°59.7
  • 31 14°48.9 51°15.3
  • 1/1 14°36.5 53°25.2
  • 2 13°51.4 55°14.1

05-Jan-2002 (email) :  
 

Ce soir nous débouchons le champagne en compagnie des équipages de Malamok, Manga Sambo et Joly Jumper.Nous avons tous traversé l'Atlantique avec succès et bonheur.

Nous sommes arrivés Vendredi matin à 11h00 heures. Cela fait une traversée en 19 jours, ce qui n'est pas rapide, mais compte-tenu des 3 jours de pétole, cela n'est pas si mal.
Nous sommes tous très heureux. Cela n'est pas un exploit, mais ça n'est pas "rien" non plus !
Nous sommes un peu émus et fiers (si si) ! A quatre équipages, 4 familles sur 4 bateaux, cela représente une traversée pour quinze enfants de 19 mois à 15 ans et pour 8 adultes.

Nous trinquons avec vous via internet Bisous des Antilles, de Bridgetown - La Barbade

IMPORTANT :

La vacation téléphonique du Dimanche est reculée de 2 heures : c'est à dire entre 13 et 14 heures en France. Nous avons 5 heures de décalage avec vous, ce qui nous obligerait à nous lever à 6 h du mat pour accueillir vos appels. MERCI d'en prendre bonne note !

Les follet

 

 

 

 

 

 

 

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