Equinandra - Au Portugal


Au Portugal

27-Aout-2001 (email)

	Il fait beau, les dauphins sont toujours présents, ils nous émerveillent toujours. Nous avons rencontré deux globicephales, nage harmonieuse et lente, rien a voir avec les dauphins "communs" plus vifs. Nous sommes sur le mouillage (juste devant la plage) de la luxueuse marina de cascais tout pres de Lisbonne. Nous y attendons notre courrier et surtout les cours du CNED. Hier, nous avons visité le fabuleux musée de la marine de lisbonne (a voir absolument) et la tour de belem. Nous profitons du train qui en une demi heure à peine nous emmene au centre de lisbonne, il a par ailleurs l'avantage d'etre tres bon marche (1480 escudos aller et retour pour cinq !). Nous en abuserons jusqu'a notre depart de cascais.
		Depuis portosin les etapes ont été les suivantes : Bayona , où nous prenons une bouée en raison de l'hostilité connue de la marina pour ceux qui ancrent sur le mouillage, mais la surprise c'est de découvrir que la bouée coûte ce que coûte une place à quai sans offrir les mêmes services (pas d'eau pas d'électricité). On comprend mieux pourquoi les plaisanciers s'évertuent à ancrer !!! Nous visitons la vieille ville avec ses pavés et demeures anciennes de type médiéval. La promenade autour du château et ouverte sur la baie et mer à perte de vue est magnifique.Nous quittons le mouillage vers 18 heures le 19 Août pour un assez long périple vers Péniche et deux nav de nuit. Nous zappons Porto avec un petit regret, mais il nous faut gagner du Sud.
	Peniche (portugal) après 36 heures de mer essentiellement au moteur, en dehors de deux répits à la voile de trois quarts d'heures chacun. On en a plein les oreilles. En plus la pêche ne donne rien, malgré un assez bon matériel. A Péniche, en revanche l'univers de la pêche domine et il émane de la ville une odeur constante de sardines grillées plutôt alléchante. Le spectacle des femmes et des hommes accroupis dans les immenses filets dérivants pour les réparer nous a impressionnés. Le treuillage des filets sur les bateaux est également impressionnant, chaque homme ayant une fonction précise à la bonne marche des choses.Nous visitons la forteresse, qui surplombe Péniche, ancienne citadelle militaire transformée un temps en prison internationale pour "délinquants politiques" venant de divers horizons. Nous voici maintenant à Cascais, en attente des cours du cned de David. C'est une banlieue riche de Lisbonne, très touristique.Mais sur le trajet en train qui nous conduit à Lisbonne, il y a aussi des bidonvilles et cages à poules dignes des banlieues de Sarcelles ou Argenteuil. Le paysage portugais nous apparaît assez disparate et les hommes plutôt bienveillants, malgré nos difficultés à communiquer avec eux. Le langage des signes est heureusement universel !

	29-Aout-2001 (email)
	Nous partons demain matin (6h) pour Casablanca. 256 milles. Nous y retrouverons les Lemercier (Malamok).

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