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Olympe est à vendre

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Vous pouvez nous joindre par email à l'adresse famille.lebleu@free.fr. Attention, nous nous connectons que grâce aux"web-café", les gros attachements sont donc à éviter !!! (Envoyez les au web master qui transmettra...)

Olympe II est un Ile Disko plan Caroff de 11,98m qui a été rallongé un petit peu lors de sa contruction. Gréé en côtre (Grand-voile, génois, trinquette) il cale 1,70m.

Ce que nous avons prévu : Départ Bretagne début Aout 2002 (C'est fait désormais ;-) , puis Nord de l'Espagne, Portugal, Madère,Canaries,Cap Vert, Antilles, Acores et retour. Ce trajet est en gros ce que nous envisageons de faire, il peut changer et changera surement.

Ce voyage devrait nous prendre un an. Voici quelques réflexions sur la préparation du voyage.

Les dernières nouvelles ....

22-Juillet-2003 : Arrivée

Nous sommes bien arrivés le 19 Juillet à Camaret après 10 jours et 14 heures de mer, et nous sommes au ponton de l'Aberwrach depuis hier midi. Nous avons eu un accueil plus que chaleureux, famille et amis nous attendaient avec banderoles et sangria. On vous donnera plus de détails dans un prochain mail. Pour l'instant nous profitons de tout le monde et regagnons petit à petit nos pénates.

07-Juillet-2003 : Le Départ des Açores
Bonjour a tous,

Cette fois ci on y est nous sommes prets a partir. Depart prevu cet apres-midi. Normalement si on a pas de vents contraires on devrait mettre entre 10 et 12
jours pour rallier l'Aberwrach.
A Bientot.

Olympe II

 

05-Juillet-2003 : Le Départ des Açores reporté

Bonjour a tous,

Suite a quelques petits problemes de sante sans gravite, nous avons preferes differer notre depart de quelques jours. Nous sommes donc partis en compagnie de Bran a Angra do Heroismo sur l'ile de Terceira. L'escale aux Acores est magnifique. Nous comptons reprendre la route vers la Bretagne debut de semaine prochaine si tout va bien ce qui est en bonne voie. Amities a tous.

Olympe II

 

25-Juin-2003 : Le récit du retour jusqu'aux Açores
Bonjour a tous,

Voici le recit de notre dernier traversee. Normalement nous repartons des
Acores le 1er Juillet cap sur la Bretagne.

Amities.

Olympe

Samedi 31 Mai

Première nuit en mer. Nous contournons Antigua et Barbuda par l'ouest ce qui
nous rallonge un peu la route mais permet de partir confortable. Le vent est
d'Est modéré et la mer est calme.
Nous sommes partis d'Antigua à 15h30 hier en compagnie de Tilaine avec qui
nous avons décidé de rester à vue jusqu'aux Acores. Louise s'est presque
aussitôt endormie, réveillée pour le repas et est allée se recoucher. David,
Marianne et Chloé sont restés dans le cockpit avec moi, jeux " Ni oui ni
non ", " il ou elle ". Après le repas tout le monde s'est endormi
sans
problème.
Contact radio VHF avec Tilaine à 2h00 au changement de quart, ils sont
derrière nous à 3 miles.

Dimanche 1er juin
19°50 N 61°55W

Journée calme hier, beau temps mer peu agitée. Nous continuons vers le Nord,
en espérant avoir un peu de Sud Est dans la journée.
Chloé a la paupière droite enflée, avec un bouton, nous l'avons mise sous
antibiotique.
Les enfants n'ont pas été malades, juste un peu barbouillés, mais ils arrivent
à manger correctement. J'ai mis la ligne à l'eau avec Marianne ce matin. Jean-
Yves et David l'ont rentré ce soir : Nada !
Tilaine est passé devant nous dans la journée, mais nous l'avons de nouveau
dépassé ce soir.
Contact VHF à 2h00, tout va bien pour eux. Nous avons appris par radio que
Bran et Eros étaient partis aujourd'hui de St Martin.
Nous avançons à 5 ou 6 N sous les nuages mais 4,5 N sur la route.
Reste 1971 miles.

Mardi 3 Juin
23°36N 60°47W

Nous montons toujours vers le Nord, un peu d'Est cap au 20. La mer est calme,
tout le monde s'habitue de nouveau à la vie en mer.
Louise a été malade hier matin, mais elle s'est remise dans la journée.
L'œil de Chloé s'améliore, elle est sous antibiotique. Par contact radio avec
Eros et Tilaine, nous allons avoir normalement un avis médical provenant de
l'hôpital de Toulouse spécialisé dans les soins à distance.
De toutes façons nous nous rapprochons des Bermudes et nous pouvons encore
nous dérouter. Nous sommes un peu inquiets et nous envisageons même de faire
demi-tour sur St Martin.
En mettant la ligne à l'eau ce matin, j'ai remonté une belle dorade, hélas
elle s'est décroché au moment ou nous la hissons à bord. Après plus rien !
Mais cela à motivé David qui a changé le bas de ligne.
Un grain passe, nous montons à 6N, mais cela ne dure pas.
Tilaine est toujours en portée VHF, pas visible à l'instant car plus à l'ouest
mais nous restons en vue.
Chloé et Louise ont commencé à jouer dans le carré cet après-midi, c'est bon
signe.
David et Marianne, eux préfèrent lire dehors pour l'instant.

Mercredi 4 Juin
25°28N 60°21W

Toujours du vent d'Est, nous montons vers le Nord cap au 16. Les polaires sont
sorties pour les quarts de nuit, l'air fraîchit le soir. Dans la journée, il
fait toujours très chaud.
Hier, journée calme. David était debout à 6h pour mettre la ligne à l'eau,
mais nous n'avons rien péché de la journée. Dur dur ! Alors que Jean-Paul sur
Tilaine en est déjà à sa 3ème prise, il a perdu un bas de ligne avec un gros
poisson au bout apparemment (50 Kg) à 10 m du bord en le remontant.
Louise a été malade au réveil, mais elle s'est enfilée 2 bols de céréales.
Elles ont passé la journée elle et Chloé à jouer aux cartes, aux petits
chevaux, aux dames ... jusqu'au soir 21h, elles jouaient encore dans leur
bannette allongées, bref elles ne ce sont pas ennuyées. Marianne quand a elle
passe encore ses journées dans le cockpit, elle lit beaucoup. Hier elle a
sorti son métier à tisser pour confectionner un bracelet à Loulou.
Jean-Yves et moi, nous nous relayons à la sieste pour récupérer de nos nuits
folles !!!
L'œil ce Chloé semble tout à fait guéri, mais Marie-Françoise d'Eros à
téléphoné à son médecin qui lui à prescrit de l'Augmentin que nous avons à
bord. Nous avons pu avoir ces renseignements via Tilaine par radio. C'est
quand même très rassurant ce contact avec la terre.
Nous voyageons toujours à côté de Tilaine, Eros devrait nous rattraper d'ici
quelques jours.
Je me suis mise sous antibiotiques, cette nuit. J'ai les jambes pleines de
furoncles et cela ne s'améliore pas. Je crois que cela devenait nécessaire.
Heureusement nous avons de quoi nous traiter. Je vais faire le point de 4h.
Nous n'avons jamais consommé autant d'antibiotiques que cette année, c'est un
comble.

Jeudi 5 Juin
27°19N 59°47W reste 1597 miles

Toujours du vent d'Est.
Nous avons perdu Tilaine la nuit dernière, ils nous avaient distancés de 8
miles, mais ils ont réduit pour nous attendre dans l'après midi.
Chloé et Louise ont passé leur journée à jouer aux poupées, écouter de la
musique. On ne s'occupe pas d'elles, elles déambulent dans le bateau avec
leurs poupées et leurs peluches, dans leur monde. Marianne et David ont
fabriqué des petits objets en perle de rocaille, ce matin. Après midi lecture.
J'ai fait du pain ce matin.

Samedi 7 Juin
30°19N 57°18W

Petit temps nous avançons à 4N.
Le vent est passé au SE nous faisons route vers les Açores.
Hier nous avons fêté l'anniversaire de David. Nous lui avons offert un disque
de steel drum, un bon pour des war hammers une fois rentré en France et un
camembert à l'arrivée aux Açores.
Nous avons perdu un bas de ligne avec 2 poulpes, la prise devait être grosse.
Cause anniversaire les enfants ont eu le droit de regarder Atlantide sur
l'ordinateur, cela les a occupé 1h1/2.
Tout se passe bien à bord ! Eros nous rattrape doucement, nous sommes toujours
en vue de Tilaine avec qui nous rentrons en contact plusieurs fois dans la
journée et même la nuit à 2h au changement de quart.
Nous avons fait le 1/3 de la route aujourd'hui. Bientôt la moitié.

Dimanche 8 Juin
30°52N 56°W

Au moteur depuis 23h. Mer d'huile ou presque avec une petite houle. Cap 53°.
Nous montons + nord pour toucher du vent dixit Daniel à la radio tout à
l'heure il faut monter jusqu'au 32N. Ce matin au réveil un marlin nous suivait
tranquillement. Tout le monde à l'arrière pour l'admirer ... Un grand moment.
Tilaine nous devance.
Hier journée calme, moteur également l'après midi. Les enfants et Jean-Yves
s'arrosent sur le pont. Les enfants insistent pour se baigner mais nous
avançons encore à 2N et nous n'osons pas leur accorder ce plaisir. VHF avec
Eros qui nous annoncent que Yann et Audray se baignent. Dur ! Puis Jean-Paul
nous appelle en proposant un bain collectif. Ok, on se laisse tenter les
enfants sont fous de joie. Tilaine se rapproche, on descend les voiles et la
fixation de la balancine se casse au niveau de la bôme qui tombe sur le pont,
bouscule Marianne qui se cogne la tête contre un winch. Elle a une petite
plaie, dont les berges sont bien écartées et qui saigne abondamment.
Après réflexion, agrafeuse ou pas, nous décidons de laisser faire, je lui
coupe les cheveux autour de la plaie, lui attache les cheveux. Elle veut se
baigner. Dominique, Violaine et Timo nous ont rejoint autour du bateau.
Marianne se baigne 2 mn et remonte en pleurant, elle s'est fait piquer à la
main et au pied, effectivement elle a un filament sur le pied.
Décidément pas de chance. La baignade n'a pas été une réussite. Tout le monde
sort de l'eau et nous démarrons les moteurs.
Heureusement nous pouvons nous réconforter avec le délicieux gâteau aux
amandes que Marianne nous a fait au début de l'après midi.
Ma cheville enfle toujours tout doucement, changement d'antibio un peu +
costaud. Nous verrons bien.
Chloé continue elle aussi mais elle a l'air tout à fait guérie.
David s'est replongé dans le livre sur la pêche au gros ! Les filles font des
bracelets et des colliers de perles.

Lundi 9 Juin

Nous sommes encore au moteur.
Hier matin nous avons mis les voiles jusqu'à 16h00 en maintenant une vitesse
de 2N avec difficulté. Tilaine nous rejoint au moteur pour une baignade super !
Les enfants nagent d'un bateau à l'autre avec bonheur ! Dominique nous amène
dans son sac étanche 2 cannettes fraîches, royal !
Louise et Violaine se retrouvent à bord d'Olympe ainsi que Timo et David.
Seul Jean-Paul reste à bord de Tilaine et tourne doucement autour d'Olympe.
Petit moment de bonheur au milieu de l'Atlantique....
Nous apercevons au loin des ailerons et des dos assez imposants, tout le monde
remonte à bord à ce moment pour admirer le spectacle. Puis nous reprenons la
route chacun à son bord au moteur. Tout est calme la mer ressemble à un miroir
dans lequel les étoiles se reflètent. Normalement dans la journée nous
devrions avoir du vent d'ouest, nous approchons du 32N. La plaie de Marianne
est propre. Tout le monde se porte bien, ma cheville a dégonflé. Dans 2 jours
nous aurons fait la moitié du chemin. On respire un peu coté santé s'a
s'améliore. Il faut dire qu'on est maintenant à 10 jours de partout. La mer
est immense ....

Mardi 10 Juin.
Cap au 54 32°13N 53°47W

Hier nous avons gréé le yankee en bordure libre, génois tangonné de l'autre
coté. Une paire de cachalots est passée à 50m du bateau. Marianne nous a fait
de délicieuses crêpes. Tilaine a hissé le spi. Ils sont juste à coté de nous
en ce moment.

Jeudi 12 Juin
34°02N 50°28W

Cap au 73 vitesse 2,2N pointe à 2,5N génial !
Nous sommes sous grand voile, trinquette et génois tangonné, Tilaine est à 1
mile derrière nous. Le soleil plombe dehors, Jean-Yves sieste dans le carré,
David lit à coté, Marianne aussi dans notre bannette et Louise et Chloé jouent
avec les playmo sur le pont à l'ombre des voiles.
Nous avons recommencé à travailler un peu hier, pour revenir sur la dernière
séquence qui a été expédiée avant de partir, mais pas tout à fait approfondie.
Je ne sais pas si cette résolution 1h de travail par jour tiendra.
Nous avons eu un beau grain ce matin vers 5h30 de quoi recueillir 7l d'eau
pour le rinçage. Il est prévu de se doucher tout à l'heure. Nous faisons à
l'instant une pointe à 2,8 N, c'est grisant la vitesse.
Nous avons fait plus de la moitié de la route. Hier nous avons ouvert le
paquet remis par Thibou à ouvrir à la mi parcours, du chocolat et une boite
d'ananas et un petit mot gentil nous souhaitant du SW. Moment d'émotion, nous
avons fêté çà !
La journée se termine par un bain et 2 cannettes fraîches apportées par
Dominique.
Nuit au moteur.

Samedi 14 Juin
34°29N 47°26W

2 ris dans la grand voile depuis 23h30, Génois enroulé au 1/3 vitesse 6N cap
72. Ca pulse. Le vent s'est enfin levé et nous taillons la route. Il reste 957
miles à parcourir, le décompte est enfin commencé.
Nous visons plein Est (pas possible en ce moment) car plus haut au Nord une
dépression va engendrer d'ici 1 ou 2 jours des vents à plus de 25N, si nous
pouvons l'éviter. 20N comme maintenant c'est largement suffisant.

Mardi 17 Juin
34°26N 41°41W vitesse 5N cap 78

Nous nous approchons doucement mais surement. C'est notre 19ème jour de mer.
Toujours pas de poisson. Bran est arrivé à Horta, Eros est à plus de 170 miles
devant nous et Tilaine est à 1 mile à coté de nous.
Hier matin pendant mon quart de sommeil, les enfants et Jean-Yves ont vu des
dauphins.

Mercredi 18 Juin
35°18N et 39°28W

Avec 2 ris dans la grand voile et un bout de genois nous avançons à 6N au 60.
Le vent a forci au cours de la nuit. Nous approchons à vive allure des Açores,
peut-être y serons-nous dans 4 jours.
La température baisse. Nous avons sorti la couette et les sacs de couchage.
Les enfants restent à l'intérieur du bateau pour manger et jouer. Je fais le
quart à l'intérieur. La mer s'est formée mais reste correcte, il y a quand
même une houle croisée et l'on est un peu brassé !
Ce matin au réveil grand spectacle, les nuages sont énormes. Le vent forcit
encore, nous affalons la grand-voile après avoir loupé la prise du troisième
ris (vent arrière c'est pas facile). En un instant la mer s'envole et la
visibilité tombe à quelques mètres. Passage d'un grain. Je sors en vitesse
pour enrouler le peu de génois qui nous reste car l'enrouleur vibre
terriblement. Les filles sont à l'intérieur et continuent à jouer comme si de
rien n'était. Nous continuons toute la matinée presque à sec de toile. L'après
midi le vent tombe et nous renvoyons de la toile puis finissons au moteur sous
une bruine digne d'un crachin breton. Le soir éclaircie et des dauphins
tachetés tournent autour de nous. Tout le monde est dehors.

Samedi 21 Juin.
37°17N 32°45W reste 211 miles.

Depuis quelques jours nous faisons plus de moteur que de voile. Tout le monde
à bord a envie d'arriver et le vent est faiblard. Nous croisons un couple de
baleines et nous devons même nous dérouter pour les éviter. Le soir les
dauphins viennent jouer autour de nous, on ne s'en lasse pas.

Dimanche 22 Juin.
Reste 108 miles.

Toujours au moteur. On arrive demain ! Demain c'est un mot magique. Plus qu'un
dodo. Toujours des dauphins et on croise pas mal de tortues.

Lundi 23 Juin.

Le jour se lève et l'on aperçoit les îles à l'horizon. Tilaine est à coté de
nous et nous arrêtons le moteur pour les derniers miles. Magie de la terre qui
se rapproche, le mont Pico est entouré de sa couronne de nuages. Les dauphins
nous accompagne un moment et nous apercevons le jet d'eau d'une baleine dans
le lointain. Contact VHF avec Eros et Bran qui nous attendent.
A midi pile nous nous amarrons au quai d'attente à Horta. L'accueil est à la
hauteur. On se retrouve tous dans le cockpit autour d'un punch.

Voilà 2491 miles parcourus en 23 jours et 17 heures soit 4,38 nœuds de moyenne.

 

 

 

30-Mai-2003 : E-mail pour la liste de diffusion : Départ d'Antigua..
Cette fois ci ca y est nous partons. Direction Flores. L'Onde tropicale que nous avons attendue s'est evanouie dans la nature et nous partons donc tranquillement en longeant Antigua et Barbuda sur leur partie Ouest. En compagnie de Tilaine, rendez vous dans trois semaines aux Acores. Quand a notre arrivee en Bretagne, nous voudrions y etre avant la mi-Juillet mais la meteo peut en decider autrement et meme nous obliger a passer par l'Espagne. Ce qui est sur est que Jean-Yves reprend le boulot le 1er Aout donc on y sera avant cette date. Par contre impossible d'etre plus precis. A Bientot.

L'equipage d'Olympe II

 

24-Mai-2003 : E-mail pour la liste de diffusion : D'Antigua..
Bonjour a tous,

L'escale a Antigua se prolonge, nous sommes en compagnie de Tilaine qui a decide de nous accompagner lors de notre traversee retour plutot que de prendre l'avion. Apres quelques ennuis de sante encore une infection pas grave mais qui nous a oblige a rester un peu, nous attendons une meteo plus propice pour partir vers les Acores.
Nous en avons profite pour boucler le CNED et tout est parti hier donc plus d'angoisses pour l'arrivee aux Acores nous avons le temps !!! Des que la meteo s'ameliore nous partons. En ce moment il faudrait passer par Terre Neuve pour avoir des vents portants !!!
En attendant on profite des fonds, le mouillage est superbe et les enfants passent leur journee dans l'eau a regarder les poissons et les langoustes (et oui chasse interdite ici).
Voila rien d'extraordinaire la vie de tout les jours dans les iles .... Nous sommes alles faire un petit tour dans l'ile et cela nous rappelle bien Tobago et les iles du Sud, adieu la France pour une ile qui n'est pourtant qu'a quelques milles de la Guadeloupe, changement de decors complet ce qui n'est pas pour nous deplaire.
Pendant la traversee Tilaine donnera probablement de nos nouvelles sur le 13960 KZ a partir de 21h30 TU pour ceux qui sont equipes. Mais le temps ne devrait pas s'ameliorer avant le milieur de la semaine prochaine. Amities a tous et a bientot.

L'equipage d'OLYMPE II

 

14-Mai-2003 : E-mail pour la liste de diffusion : De Grenade à Antigua..

Bonjour a tous,

Nous voici parti pour les Acores. Depart prevu le 12 Mai mais ce jour la la pompe de cale du moteur a eu la bonne idee de remplir d'eau le compartiment moteur. Donc le temps de trouver la panne d'assecher le bateau a l'aide de Jacques de Thibou, nous remettons le depart au lendemain. Le lendemain donc, apres une derniere baignade dans les eaux chaudes des Antilles nous voila parti plein de courage cap plein nord vers les Acores. Le vent est bon et meme un peu plus fort que prevu. Malheureusement dans un grain la bordure du genois se decoud et nous decidons donc de faire escale a Antigua. Comme quoi nos departs sont toujours mouvementes et pleins d'imprevus. Nous voici donc a English harbour ou nous attendons la reparation de notre genois avant de repartir pour finir les 2100 miles qui nous attendent. On ne vous dira pas la date de notre prochain depart car ce sera surement le lendemain ou le surlendemain !! Sur ce nous ne regrettons pas cette escale Antigua est vraiment tres jolie et les gens accueuillants.

A bientot donc.

La famille LEBLEU d'Olympe II

11-Avril-2003 : E-mail pour la liste de diffusion : Transat Retour...

 

Bonjour a tous,

Nous devrions partir de Deshaie en Guadeloupe Lundi prochain le 12 Mai en
direction des Acores. Atterissage prévu sur Flores début Juin. Tout va bien à bord et tout le monde est en forme.

Olympe II

 

11-Avril-2003 : E-mail pour la liste de diffusion : De Pointre à Pitre...

 

Nous sommes depuis quelques jours à Pointe à Pitre en Guadeloupe après une
escale aux Saintes ou nous avons recus nos amis de Lannilis chargés de bonnes
choses envoyées par tous.
Cela nous a mis du baume au coeur et nous envisgeons de rentrer avec plus de
sérénité et même avons envie de revoir tout le monde. Normalement nous prenons d'ici peu la route du retour vers les Acores départ de
la Guadeloupe d'Antigua ou de St Martin encore à définir. Notre programme est
comme d'habitude un peu flou, mais on fait ce qu'on peut !!! Tout le monde va bien à bord, la Guadeloupe est vraiment magnifique et vaut le
détour.
Amitiés à tous.

L'Olympe II

PS :Nous avons mis notre bateau en vente voir les petites annonces du site. Si
vous connaissez quelqu'un d'intéressé ...

 

11-Avril-2003 : E-mail pour la liste de diffusion : De Martinique, le récit des jours passés ...

Bonjour à tous,

Nous sommes toujours dans le port du Marin à la Martinique ou nous attendons une pièce pour notre radar. Départ prévu demain pour les anses d'Arlet, St pierre la dominique et la guadeloupe. Nous comptons commencer la traversée retour début Mai à partir de St Martin cap sur les Acores ou les bermudes en fonction de la météo. Nous avons retrouvé ici Thibou, Tzigane, Rapa Thilaine, Le verdier. Pous certains nous ne nous étions pas vu depuis quelques mois !!!

En attendant voici notre histoire depuis Trinidad.

Amitiés à tous.

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Nous voici arrivés depuis près d'un mois à Tobago-Trinidad. Après avoir passé une quinzaine de jours sur l'île de Tobago nous avons repris la mer pour Trinidad et son carnaval.

Tobago

Nous avons passé une semaine à Scarborough sur Tobago, port d'entrée de l'île, bien qu'il soit maintenant possible de faire l'entrée à Charlotteville ce que nous conseillons vivement car ce mouillage est vraiment très agréable. Nous avons fait la connaissance d'un catamaran anglais " Dragonfly ", sur lequel vit une famille de quatre enfants, et qui sont en train d'entamer leur deuxième tour du monde !! C'est en leur compagnie ainsi que celle des équipages de Eros et Tilaine que nous décidons de louer un bus pour la journée pour aller visiter un peu l'intérieur de Tobago. Première étape les chutes d'Argyle ou nous allons nous rafraichir dans le torrent après avoir marché dans la forêt tropicale, puis balade dans la " rain forest " qui porte bien son nom. Nous sortons de la forêt trempés comme des soupes et couverts de boue de la tête au pieds !!. Il n'empêche c'est une expérience à faire la végétation est vraiment epoustouflante.

Nous quittons ensuite Scarborough pour le mouillage de Store Bay. C'est un mouillage carte postale, plage de sable blanc et cocotiers. Nous faisons une bonne provision de noix de coco ramassées sur la plage. C'est un peu de travail car il faut les débarrasser de leur écorce. C'est ici que nous prenons un bateau à fond transparent pour aller visiter le récif de Bucoo. Les fonds foisonnent de poissons multicolores et tout le monde s'en donne à cœur joie même les plus petits qui peuvent ainsi les admirer. Petite halte dans le récif dans un mètre d'eau avec palme masque et tuba.

De Store bay nous mettons le cap sur Charlotteville. Mouillage enchanteur de la côte nord-ouest de l'île. Un jardin de corail nous attends au pied du bateau. Malheureusement nous devons écourter l'escale, ce qui n'est guère dans nos habitudes mais le carnaval de Trinidad ne nous attendrait pas. Ils ont déjà eu la gentillesse de le repousser au mois de Mars pour pouvoir nous permettre d'y aller....

Nous regagnons Storebay ou Eros nous attends et le soir même cap sur Trinidad. Nav de nuit sans problème, vent arrière et tranquille mer chouette.

Trinidad

Au petit matin nous arrivons sur Trinidad et mouillons à Chaguaramas en fin de matinée. Aussitôt arrivés, nous mettons pied à terre pour aller faire un tour et nous apprenons que le carnaval des enfants à lieu l'après midi même. Nous bondissons dans le premier bus qui passe et nous voilà en plein carnaval à Port of Spain. Imaginez, une nuit presque blanche, la chaleur, les mouillages tranquilles et nous nous retrouvons parachutés en pleine ville avec grouillante de monde, musique à fond à tout les coins de rues .... Nous avons l'air un peu hagard. Il faut dire qu'à Trinidad on ne mégote pas sur les sonos. Pendant trois jours nous allons tous les après midi au Carnaval. C'est grandiose. Sur les photos on ne peut pas écouter la musique mais imaginez.

Costumes, sonos, foule, Steel bands .... Contrairement à ce que tout le monde à pu nous dire (y compris les gens du coin), nous ne nous sommes jamais sentis en insécurité. Au contraire les gens sont généralement très gentils et n'hésitent pas à donner spontanément des indications. Nos allez retour en bus-taxi nous ont permis de lier connaissance avec Joseph, notre chauffeur de taxi. En fait c'est une femme. Et Joseph nous invite le dimanche suivant à un mariage Indou dans sa famille. C'est elle aussi qui nous emmènera visiter l'île, sa forêt ses chutes d'eau et son sanctuaire des oiseaux.

Il est temps de partir, et nous mettons le cap sur Grenade. Début de notre remontée vers le nord et vers la maison. Cette fois-ci c'est le chemin du retour. Nous partons le soir et nous mettons la nuit pour remonter sur Grenade au près dans un vent et une mer bien établis. Cela change du vent arrière et on se fait copieusement doucher et secouer.

Grenade.

Nous arrivons à Prickly Bay, au sud de Grenade dans la matinée. Le bateau est un peu trempé car les boites à dorades et un des capots avant ne sont pas étanches.

Le mouillage de Prickly Bay est un peu rouleur et il y a pas mal de monde, plus de monde que nous avions l'habitude d'en voir, on sent que l'on s'approche des coins touristiques des Antilles. Eros nous quitte pour remonter un peu plus vite vers la Martinique et nous prenons un taxi pour la journée avec l'équipage de Tilaine pour visiter l'île.

Au programme, visite d'une fabrique de rhum, les chutes de Concorde, visite d'une plantation et de la forêt. Grenade est une île magnifique couverte de verdure et d'essences très variées. C'est aussi l'île aux épices deuxième exportateur mondial de noix de muscade (Nut Meg en anglais). Contrairement à ce que l'on trouve en France les plantations sont constituées d'un mélange d'arbres à noix de muscade de bannaniers, d'arbre à Cacao sans aucun ordre apparent. Les habitants sont accueillants par contre le coût de la vie est plus élevé qu'à Trinidad. Nous quittons le mouillage de Prickly bay pour le lagon de St Georges, petite navigation tranquille vent arrière jusqu'à la pointe Saline, puis remontée au près dans une mer plate sous le vent de l'île.

Le balisage d'entrée à St Georges est un peu exotique mais nous réussissons quand même à nous frayer un chemin dans la passe. En fait nos documents sont un peu anciens et la passe d'entrée a été élargie.

Le lagon de St georges est on ne peut plus tranquille, c'est un port naturel entouré de collines sur lesquelles s'accrochent les maisons de St Georges. Visite de la ville et ballade au marché, du monde partout et des épices à vendre à tous les coins de rue. Le marché, c'est surtout un marché aux épices très coloré et odorant, cannelle, noix de muscade etc .... C'est à St Georges aussi que déferlent les touristes débarquant des paquebots mouillés au large et nous parcourons la ville au son de " Taxi, Taxi " et c'est tous les 10 pas que nous déclinons les offres de visite de l'île des chauffeurs qui attendent les touristes.

Nous reprenons le taxi un après midi pour une balade dans la forêt pour aller voir les singes. Coup de chance nous les voyons pour la grande joie des enfants. En rentrant un soir à bord nous entendons au loin la musique d'un Steel Band. C'est un groupe qui répète dans un hangar en tôle près du stade. Nous faisons demi-tour et allons assister à la répétition, instant magique. Incroyable ce que l'on peut faire comme musique avec des bidons, de la musique symphonique. A regret nous quittons Grenade pour les Grenadines destination Cariacou. En passant par l'île ronde à mis parcours, nous rencontrons Mimoya au mouillage. Nous n'avions pas l'intention de nous arrêter mais comme en faisant le tour de leur bateau pour leur dire bonjour, nous emmêlons nos lignes de pêche dans leur mouillage nous mouillons juste derrière eu pour démêler tout çà (la famille Bidochon fait de la voile...). Arrêt casse croûte et baignade dans une eau limpide, il ne fallait pas rater çà.

Cariacou

Arrivée à Tyrell Bay en fin d'après midi, aussitôt arrivé aussitôt apéro sur Tilaine en compagnie de l'équipage d'Haliotis.

Question subsidiaire, qu'est-ce qu'un haliotis ?

Indice : on remue les cailloux en Bretagne pour en trouver lors des grandes marées. Nous planifions pour le lendemain une partie de pêche à la langouste. Le lendemain nous partons, Jean-Yves, David et Marianne avec Haliotis qui a peu de tirant d'eau et Jean-Paul et Thimotée de Tilaine mouiller au milieu des coraux et tout le monde à l'eau. Nous ne revenons pas bredouille. Marianne repère les langoustes de la surface et David plonge pour aller les chercher dans 5 à 6 mètres d'eau. Il faut dire que les enfants sont devenus de vrais poissons, même Louise à quitter ses brassards et plonge avec son masque à la recherche de coquillages.

Le soir repas de langouste, avec Olympe et Haliotis à couple au mouillage. Que la vie est dure !

Tyrell bay est une baie assez grande et un mouillage très tranquille. Il y a quelques maisons sur la rive au bord de la plage. C'est paisible. Nous passons la journée au mouillage de White Island et de l'île saline, eau bleu turquoise, plage de sable blanc et cocotiers. Nous partons en bus faire nos papiers de sortie à Hillsborough car de Cariacou nous quittons les Grenadines dépendantes de Grenade pour les Grenadines dépendantes de St Vincent. A chaque fois on remplit des tonnes de paperasses, on se demande bien ce qu'ils font de tous ces papiers ! Le lendemain cap sur Union, pour l'entrée aux Grenadines St Vincent. Un petit stop casse croûte à Sandy Island, petite île de sable blanc avec trois cocotiers au milieu de tout. Baignade dans l'eau claire et exploration de cette petite bande de sable. La navigation se fait au près car malgré les vents de secteur Est, il y a toujours un courant traversier assez fort qui fait que le travers-bon plein se transforme en près serré.

Union - l'île au camembert.

Arrivée à Union nous prenons une bouée après marchandage avec un " boat boy ". Nous partons faire les papiers à terre près de l'aéroport pendant que les enfants restent se baigner à la plage. Encore une petite île tranquille ou l'on s'arrêterait bien pour vivre. Il y a beaucoup de français installé dans des commerces dont un couple qui tient une enseigne Leader Price avec produits français. Nous y achetons pour une petite fortune un camembert, c'est un Leader Price de luxe. Premier camembert depuis des lustres qui sera dégusté aussitôt rentré à bord sous la pression des enfants qui en rêvaient depuis quelque mois. Et oui on ne se refait pas.

Le lendemain avant de repartir, petite ballade à terre pour revoir le bassin rempli de requins dormeurs devant le Yacht Club. Nous en profitons pour déjeuner à terre dans un restaurant local ou nous sommes accueillis comme la famille. Marianne se retrouve avec une petite fille sur les genoux et Louise distribue les bracelets qu'elle avait autour du poignet et qu'elle avait fabriqués elle même. Nous retournons acheter des fruits et la marchande distribue aux enfants autant de fruits que nous lui en avons acheté ! Départ d'Union pour Mayreau, 4 milles à la voile sous génois seul. Petite navigation tranquille.

Mayreau - Tobago Cays.

Nous mouillons devant une belle plage bordée de cocotiers. C'est une plage à paquebot et il y a des piles de chaises longues attendant le prochain débarquement. Les grenadines c'est aussi le royaume des bateaux de location que l'on reconnaît facilement au teint blafard de leur équipage. Le lendemain le Club Med 2 vient mouiller au large et débarque une rafale de touristes sur l'île pour un barbecue géant. Quelle organisation ! Le matin petite ballade sur l'île jusqu'à l'église du Pére Divonne qui domine les Tobago Cays. Le village est accroché à flanc de colline et ça monte dur ! De Mayreau nous partons pour les Tobago Cays, petites îles perdues au milieu de l'atlantique mais protégées par une barrière de corail. C'est le clou du spectacle, eau claire et récif corallien, en contrepartie il y a beaucoup de monde au mouillage. Le temps n'est pas très beau et nous choisissons de mouiller entre Petit Rameau et Petit Bateau ou il n'y a qu'un seul bateau c'est beaucoup plus tranquille. Nous apercevons beaucoup de raies dont une qui nage dans quelques centimètres d'eau au bord de la plage. Il est temps de repartir. En effet nous voulons être assez vite à la Martinique pour faire une petite escale technique et poster le CNED, et oui l'école n'attends pas. Nous levons l'ancre pour Bequia.

Bequia - Sainte Lucie

Après avoir rasé Canouan, nous loupons bequia de quelques milles toujours à cause de ce sacré courant qui nous déporte vers l'ouest. Nous tirons le dernier bord au moteur et venons jeter l'ancre au nord de l'Admiralty Bay. Port Elizabeth et une petite ville le long de la plage ou l'on trouve quelques commerces. Il y a aussi une magnifique plage au fond de la baie ou nous allons nous baigner en annexe. Les enfants font le plein de coquillages. Au petit matin nous faisons route sur Sainte Lucie de très bonne heure il y a 54 milles à faire avant le coucher du soleil. Le guindeau que nous avions fait réparer à Trinidad nous lâche de nouveau. Nous évitons St Vincent car nous ne nous sentons pas le courage de négocier avec les boat boys qui assaillent les bateaux à l'entrée des mouillages. C'est la réputation de Saint Vincent, ce n'est peut être plus vrai mais bon. Dommage car c'est une belle île. A Sainte Lucie un de ces fameux boat boy nous attend à quelques milles au large pour nous aider à prendre un coffre. Entre les deux pitons au sud de l'île le mouillage sauvage est interdit pour protéger les fonds de coraux et des coffres ont été installés. Il nous faut batailler ferme pour expliquer à cet accompagnateur que nous n'avons besoin de personne pour prendre un coffre. Ils nous accompagnent quand même jusqu'au bout mais ne nous force pas la main et nous offre ses services pour faire le bateau taxi. Les coffres sont à ras de la plage car les fonds descendent à pic. Heureusement que nous sommes arrivés de jour car je ne sait pas si l'on aurait osé s'approcher aussi près de nuit. Le mouillage des deux pitons est grandiose. Ce sont deux pics d'un peu plus de 700 m qui s'élèvent de chaque coté d'une petite baie. A terre un grand parc ou poussent cocotiers et diverses espèces d'arbres exotiques.

Nous repartons le lendemain pour Saint Anne à la Martinique.

 

05-Avril-2003 : E-mail pour la liste de diffusion : De Martinique

Bonjour a tous,

Nous sommes arrivés à la Martinique et nous sommes au ponton dans le port du Marin jusqu'au milieu de la semaine prochaine. Ensuite remontée sur la Dominique la Guadeloupe et puis vers St Martin ou nous entamerons notre traversée retour.

Amitiés à tous.

Olympe II

20-Mars-2003 : E-mail pour la liste de diffusion : De Grenade
Bonjour a tous,

Nous sommes a St Georges sur l'ile de Grenade et nous partons demain matin pour Cariacou.
Les enfants font un grand bonjour a tous leurs copains et copines. Encore des pb avec Internet pour envoyer photos et nouvelles, ce n'est pas toujours facile dans les cyber cafes.
Sinon tout va bien a bord et la famille est en grande forme.
De Cariacou nous remontrons les Grenadines puis St Vincent et Ste Lucie et nous serons debut Avril a la Martinique.
A Bientot donc.

Olympe II

 

 

14-Mars-2003 : E-mail pour la liste de diffusion : Départ de Trinidad
Bonjour a tous,

Quelques petits problemes de connexion a internet ne nous permettent pas d'envoyer plus long cette fois ci, ce sera pour la prochaine escale ... Nous partons aujourd'hui pour Grenade avec peut-etre un arret a Scotland Bay ce soir. Tout le monde va bien a bord et promis, photos et texte arrivent bientot.

Amities a tous. Olympe II

 

 

18-Février-2003 : E-mail pour la liste de diffusion : La grande traversée, et l'arrivée à Tobago

Jeudi 23 Janvier 2003

Jour de grand départ. C'est décidé c'est aujourd'hui que nous partons. Après avoir été faire quelques courses, dire au revoir à Americo notre guide des derniers jours et dire bonjour au Rara Avis et au Bel Espoir qui viennent d'arriver nous appareillons avec Eros pour le quai à eau. Sur le Rara que nous revoyons avec émotion, Damien nous donne le colis que lui a transmis Florence, remplis de douceurs de Bretagne.
Arrivée au quai à eau, le moteur refuse de faire marche arrière. Nous arrivons à nous amarrer quand même et vérification faite l'arbre d'hélice à l'air de tourner correctement. Eros vient se mettre à couple et nous faisons le plein.
Malheureusement il y a du monde qui attends et nous ne pourrons pas prendre notre café ensemble.
Avant de partir nous mettons en avant et en arrière il ne se passe rien. Un attroupement se forme sur le quai et chacun donne son avis. Un plongeur se propose d'aller voir mais nous lui signifions que nous n'avons plus d'escudos.
Ce n'est pas grave il va y aller quand même, c'est caractiristique de la gentillesse des caps verdiens. Resultat, nous avons perdu notre hélice ! Heureusement le plongeur nous la retrouve, il ne nous reste plus qu'à la remonter. Nous prévenons Eros qui décide de retourner au mouillage pour nous attendre. Le mécanicien des péicheurs vient nous voir et va essayer de nous fournir un écrou et une clavette pour remonter cette hélice baladeuse. Le départ est un peu compromis. Les enfants sont ravis et partent courir sur le
quai ou pêcher.
Le lendemain après de multiples essais pour trouver le bon écrou qui nécessite plusieurs plongées, nous sortons le bloc de plongée et refaisons le filetage de l'arbre d'hilice. Heureusement que nous avons l'équipement de plongée et la combinaison car méme si l'eau n'est pas très froide, au bout d'un moment on fini par être refroidi.
Vendredi l'hélice est enfin remontée et nous repartons au mouillage en fin d'aprés-midi. Pas facile de se faire comprendre, ni de comprendre, le mécanicien ne parlant pas du tout français et nous pas du tout portugais. Nous rencontrons Malagata, un pécheur qui vient discuter avec nous et nous offre gentiment plusieurs poissons pour notre repas, le midi ! Gentillesse des caps verdients.

Samedi 25 Janvier.
Premier jour de mer. C'est le grand départ ! Il reste 2106 milles à parcourir. Tout le monde est un peu en vrac. Il a fallu replonger sur l'ancre avant de partir celle-ci étant coincée au fond. Décidément le Cap Vert ne veut pas nous laisser partir. Le vent est fort entre Sao-Anton et Sao-Vincente puis quelques heures plus tard c'est les tourbillons de vent dus à Sao-Anton. Pendant la nuit Louise est bien malade, mauvaise nuit.

Dimanche 26 Janvier.
16037'N 27020'W 135' depuis le départ.
On aperçoit Eros à l'horizon. Une petite houle de nord nous secoue un peu mais les enfant commencent à se sentir mieux. Trois poissons volants sur le pont pendant la nuit. Nous fêtons l'anniversaire de Chloé, les estomacs ne sont pas encore bien amarinis, mais c'est la fête quand même.

Lundi 27 Janvier
16016N 29043W 275 milles.
Ca avance dur, genois tangonné sur tribord. Tout le monde commence à reprendre du poil de la bête. Le rythme de la traversée se prend petit à petit ! Brume de sable le bateau se couvre de poussière rouge, souvenir du sahara.

Mardi 28 Janvier.
15054N 31050W reste 1708 milles.
David commence à réinstaller les lignes. C' est bon signe, il sort un peu de sa torpeur.
Au menu, une dorade et un beau thazard (84 cm). Cela réjouit toute la famille.
A 21h30 l'écoute de génois casse à tribord, changement d'amure, manoeuvre sur le pont dans la nuit noire. La réparation attendra le jour. Surtout que des éclairs se profilent à l'horizon. JY débranche les appareils ilectriques, mais les grains ne seront pas pour nous cette fois-ci.
Tout les jours nous avons un contact radio. C'est bien sympa de pouvoir discuter avec des gens à terre et de pouvoir avoir des nouvelles et les positions des autres bateaux qui traversent en même temps que nous. Sans compter le routage météo bien utile ! Merci Jean-Paul.
Les enfants commencent à pouvoir manger à l'intirieur, c'est bon signe. Seule Marianne reste dehors.

Mercredi 29 Janvier
15036N 33053W
Le vents reste établi ENE entre 3 et 5 et on avance toujours bien. Encore 2 dorades aujourd'hui et le premier pain de la traversée.

Jeudi 30 Janvier
14018N 35036W reste 1488 milles.
Sixième jour de mer, on recommence l'école c'est signe que tout va bien. Petite journée vers le but, 105 milles seulement, mais on descend vers le sud sur les conseils de Daniel pour éviter la pétole. On fourre les écoutes de génois, le tangon a une légère tendance à les grignoter.

Vendredi 31 Janvier
13046N 380W
Un peu de pluie aujourd'hui mais sans survente. Nous changeons d'heure on passe à TU-2, on essaye de garder le coucher du soleil vers 20h00 ce qui nous permet de profiter un peu de la soirée et de faire notre dernier repas de la journée de jour. Les enfants dessinent dans le carré. Une grande bande de dauphins nous accompagne à la nuit tombée, un grand moment tout le monde est sur le pont. On réduit pour la nuit.

Samedi 1er Février.
13017N 40024W reste 1198 milles.
Le vent reste établi à l'ENE et nous faisons facilement nos 140 milles par jours, nous sommes les premiers étonnés. Notre pilote barre comme un chef dans toutes les conditions. Par moment la mer bouillonne comme si nous étions au milieu de marmites de courants. On est loin d'une grande houle régulière. On se fait ballotter dans tous les sens. Le ciel reste couvert.

Dimanche 2 Février.
12025N 42029W reste 1074
Ca y est ! Nous avons fait la moitié de la route. Nous allons pouvoir commencer à décompter les jours, les nuits .... Tout se passe bien à bord, les enfants s'occupent sans trop de difficulté, nous ne Cnedons pas beaucoup. Empannage surprise, le temps de pianoter sur le pilote et voilà le cap rétabli... Vive le pilote !
Cap au 270 nous fillons plein ouest à 5,7N, la mer est relativement calme, chaotique par moment mais chacun à bord trouve son équilibre maintenant. Depuis le début de la traversée nous n'avons pas sollicité les enfants pour les quarts. Nous trouvons la mer un peu forte.
Je prends le quart de 20h à 23h, JY de 23h à 2h00, remoi de 2h00 à 5h00 et JY jusqu'au réveil plus ou moins tardif. Le matin radio, merci Jean-Paul ! Nous notons la positions des différents bateaux qui nous entourent, la météo avec Daniel. Je viens de relire le mail de Malamok, ils ont fait des moyennes de 50 à 170 milles, notre moyenne journalière est plus rigulière entre 120 et 140, nous n'atteindrons jamais les 170 et j'espère que nous n'atteindrons pas non plus les 50, la pétole on a déjà donné entre Tinerife et le Cap Vert.

Lundi 3 Février
12011N 44049W reste 937 milles 10 ème jour en mer.
La houle se lève et nous sommes chahutés dans tous les sens. C'est notre premier vrai coucher de soleil depuis le départ et en plus la lune refait son apparition. Le soir les enfants font une cabane dans le carré.

Mardi 4 Février
12016N 47008W
On a avance toute la journée comme une bombe, entre 6 et 7 noeuds sur le fond.
Malgré cela on ne sent pas le bateau avancer car la houle quoique bien formée est beaucoup plus régulière. Une vrai journée d'alizés. Ce matin un lever de soleil magnifique puis un peu de pluie, pas suffisamment pour une douche. CNED à l'intérieur. On pourrait peut-être arriver dans 6 jours mais ne rêvons pas .... Re-cabane dans le carré avec ambiance musicale pendant que les parents prennent l'apéro dans le cockpit en regardant le soleil se coucher. Le soir le vent et la mer s'apaisent toujours un peu nous offrant un moment de calme. Les dorades sont en grève, il parait que c'est la faute du CNED.

Mercredi 5 Février
12008N 49039W reste 654 milles.
On a des nouvelles de tout le monde à la radio. Ca tourne dur, le bateau avance plus de 140 milles par jour ! On CNED le matin. Le GPS dicroche sans arrêt.

Jeudi 6 Février
11049N 52008W reste 507 milles.
Nous avançons à toute allure, 6 noeuds. L'arrivée se précise pour lundi si le temps ne change pas. Le GPS a des absences répétées de plus en plus fréquentes et assez longues.
Heureusement nous avons le GPS portable que Gwenn nous a prété avant le départ.
On fait un droite de hauteur quand même pour garder la main. Nous sommes toujours en communication le matin. Mimoya est arrivé aujourd'hui. Tilaine arrivera probablement dimanche et Eros est derrière nous à 70 milles. Les dorades boudent toujours, cela fait trois jours que nous mettons la ligne à l'eau sans succés.
Ce matin au réveil la mer était encore bien désordonnée, cela s'est calmé l'après midi. Nous avons eu un petit grain (25 Noeuds de vents) mais toujours pas de quoi prendre une douche. Nous avons goutté sur l'insistance de Marianne au poisson volant qui avait atterri cette nuit sur le pont, c'est bon mais plein d'arrêtes.

Vendredi 7 Février
11037N 54029W reste 369 (Un petit golfe de gascogne !)
Toujours du vent, les grains passent. Changement d'heure encore aujourd'hui : TU-3. Il nous restera une heure de décalage que nous rattraperons à l'arrivée.

Samedi 8 Février
11030N 56055N
Les grains se succèdent. Le génois est réduit. Nous avancons encore à 6,5 N !
Difficile de ralentir pour arriver de jour ! Nous sommes à 226 milles de l'arrivée. Toujours pas de poisson.
Douche sur le pont hier après midi, cela fait du bien. Le GPS ne va pas mieux ni moins bien. Point d'étoile au petit jour qui confirme la position. Les cargos reviennent.

Dimanche 9 Février
11013N 59002W
On se fait secouer comme des pruniers. Nous avons laissé le génois enroulé pour diminuer la vitesse. C'est frustrant, mais nous voulons arriver de jour, lundi matin. C'est le moment que choisi Marianne pour faire un gateau au chocolat.
David est chargé de battre les blancs en neige, résultat, le bol de jaune d'oeuf vole à travers le bateau. Je ne m'en mèle pas. Les grains se succèdent toute la nuit. Réduis le génois au maxi, mais le vent est entre 20 et 25 noeuds. Nous croisons un paquebot et un cargo. Nous sommes secoués, l'équipet de vaisselle se vide par terre. Courage encore 24 heures. Le gateau de Marianne est
excellent.

Lundi 10 Février
Un halo de lumière sur l'avant tribord, c'est Tobago ! Nous avons empanné au changement de quart, le courant iquatorial nous porte au nord et il faut descendre pour éviter le contre courant le long de la côte. Nous arrivons normalement au lever du jour. Le vent ne s'est pas levé cette nuit contrairement aux nuits précédentes, nous n'avançons qu'entre 3 et 4 Noeuds.
Nous avons pris un ris supplémentaire dans la grand voile en fin de journie au cas ou ! Du coup nous avons déroulé le génois. Par contre nous sommes bien secoués, il reste encore quelques bonnes vagues et les assiettes volent de temps en temps ! David et Marianne ont quand même eu le courage de faire un gateau au miel hier matin ! Et pourtant ca bouge. David à la cuisine, tout
arrive.
Les enfant sont réveillés avant l'aube tout excités de l'arrivée prochaine. Les grains de pluies passent et de grands arcs-en-ciel éclairent l'horizon. Nous mouillons à Scarborough à 09h30 après deux essais infructueux. Il n'y a pas beaucoup de place et à chaque fois nous sommes trop près des autres bateaux.
Enfin Olympe trouve sa place après 16 jours et 2h30 de mer !
C'est un record pour nous.
Pour la première journie, nous allons mangé à terre après avoir fait les papiers d'arrivée, 5 listes d'équipage, 4 formulaires de ceci 3 de cela, déclaration de douane etc... Ou allez vous, quand partez vous, d'ou venez vous.
On en sait rien on arrive est on est un peu embrumé, alors on répond un peu n'importe quoi de toute fagon tout le monde s'en fiche le principal c'est que les papiers soient remplis.
Au fait avez vous du " Stoweway " à bord ?
A l'occasion des papiers on rencontre François qui vient d'arriver avec CafiCafi et qui a connu quelques déboires, génois déchiré, pilote en panne et moral au plus bas. Il va rester une semaine avec nous. L'ambiance de Tobago est complétement différente de celle du cap vert. L'île est trés verte, beaucoup de voitures dans la rue, musique et magasins partout.
C'est une ambiance un peu américaine.
Nous allons nous balader dans le parc botanique et tout le monde apprécie un peu de verdure. Nous sommes émerveillés par les espèces d'arbres et de plantes ainsi que tous les oiseaux.
C'est le début de nos aventures caraibes.

Amities a tous.

L'equipage d'Olympe II

16-Janvier-2003 : E-mail pour la liste de diffusion : Toujours a Mindelo

 

Bon comme d'habitude on est pas parti a la date prevue. On attends une meteo un peu plus favorable pour au moins naviguer tranquille les premiers jours et ne pas degouter tout l'equipage. Cela ne saurait tarder. Ce n'est pas grave car le Cap Vert c'est super. Nous avons eu la chance d'aller visiter hier soir une lutherie au fin fond de Mindelo, ou nous avons eu le droit a un concert particulier de musique capverdienne dans l'atelier meme. Tout les jours nous faisons de nouvelles rencontres et nous decouvrons de nouvelles choses. D'ici la fin de la semaine on devrait normalemet etre parti. Amities a tous.

 

14-Janvier-2003 : E-mail pour la liste de diffusion : Depart du Cap Vert, compte a rebours

 

Dimanche 12 Janvier 2003

Nous sommes à deux jours de la " Grande traversée " départ prévu de Mindelo le Mercredi 15 Janvier à 08h 37 mn 43 s. Durée prévue 20 jours, certaines mauvaises langues disent qu'il nous faudra 40 jours si l'on se base sur nos moyennes précédentes. Nous ne sommes pas non plus passés par la mer d'Aral contrairement à ce que certain peuvent laisser croire.

Après 12 jours de traversée sans vent ou avec du vent dans le nez qui nous a mené pas très loin du Cap Blanc en Afrique, nous sommes arrivés le Mercredi 18 Décembre à Tarrafal sur l'île de Sao Nicolau au Cap Vert. Pendant la traversée nous avons eu la chance de voir une raie Manta, une tortue dérivant à la surface d'une mer d'huile, et de nombreux dauphins. Nous sommes restés une journée à la dérive et les dorades nous narguaient en tournant autour du bateau. L'une d'entre elles a quand même finie dans nos assiettes. Nous n'avons par contre pas vu de requins au grand désespoir de David qui avait laissé traîner la tête de la Dorade pendant trois jours à l'arrière du bateau. Dés l'arrivée dans le bourg nous avons été conquis par l'accueil et la gentillesse des Cap Verdiens. Il faut dire que nos prédécesseurs, les Malamoks, ont laissé un souvenir ému dans le cœur des habitants de Tarrafal et qu'en plus nous étions annoncés.

A peine le pied sur la plage, les enfants nous ont montré des photos de Malamok. Le jour de notre arrivée, les enfants du village sont venus nager autour du bateau avec une chambre à air de tracteur, invitant les notre à les rejoindre. Le soir ils partaient à la pêche avec David dans l'annexe et nous ramenaient 5 poissons de 5 espèces différentes les eaux du Cap Vert étant très poissonneuses. Nous avons accueillis souvent les copains à bord, Livi, Scountch, Brucce, Niz, Mikaël et Arundal. Ils viennent jouer aus dames, faire des puzzles, dessiner et même chanter en jouant de la guitare. Un soir nous organisons un repas avec les poissons de leur pêche. Nous avons même été invités à un match de foot. Les joueurs jouaient pied nu dans la terre et les cailloux et soulevaient des nuages de poussière, ce qui ne les empêchaient pas de jouer très bien. " Notre équipe " gagne le match 4-3. Malheureusement nous n'avons pas rencontré beaucoup de filles.

Le village de Tarrafal se trouve au pied de montagnes volcaniques très arides et il y a très peu de végétation. L'eau courante est distillée au compte goutte et peu de maisons en bénéficient. Par contre des points d'eau sont ouverts un peu partout le matin et les femmes et les enfants viennent chercher l'eau dans des bidons ou des seaux en plastiques qu'ils transportent en équilibre sur leur tête.

Nous avons pris l'aluger qui est une sorte de taxi/bus local pour nous rendre de l'autre côté de l'île au nord à Vila de Ribeira Brava qui est plus verdoyant. Certains arbres s'appellent des dragonniers arbres préhistoriques. Nous avons marché un peu dans la vallée jusqu'à Agua de Patatas. La route grimpe fort dans la montagne et nous avons croisé de petits ânes chargés de bidons d'eau.

Tous les gens que nous rencontrons nous disent bonjour certains même nous accompagnent lorsque nous demandons notre chemin. La gentillesse et la bonne humeur sont vraiment des caractéristiques de la population du Cap Vert que nous avons rencontré.

Nous passons un Noël en famille tranquille, repas que nous ne pouvons partager avec Thilaine mouillé à coté de nous à cause du vent qui souffle assez fort. Nous avons écouté la pastorale des santons de provence avec le bruit du vent et les mouvements du bateau en prime.

Le mouillage de Tarrafal est quand même assez venté et mouvementé et cela ne nous a pas permis de débarquer tous les jours. Quelques jours après Eros arrive des Canaries, malheureusement ils ne connaîtront pas le coté calme du mouillage et doivent s'y reprendre à 5 fois avant de réussir à faire crocher leur ancre.

Nous repartons ensemble 30 Décembre pour Mindelo sur Sao Vicente ou nous allons faire notre entrée officielle !! Journée de navigation bien secouée avec un alizé des plus musclé ainsi que les effets de survente entre les îles. Nous avançons comme une fusée, parmi des myriades de poissons volants. Heureusement qu'Eros est là à l'arrivée à Mindelo pour nous remorquer jusqu'au mouillage. En effet l'arbre d'hélice a décidé subitement de se séparer du réducteur en cours de route, nous privant des services du moteur. Tout se termine bien car la réparation a été rapidement faite, un seul écrou à resserrer. Nous restons à Mindelo un petit peu plus longtemps que prévu pour soigner une infection à la jambe du capitaine, ce qui nous donne l'occasion de visiter l'hôpital. Une semaine de pénicilline matin et soir en injection. David se fait un plaisir de conduire son père en annexe. Tout est rentré dans l'ordre et bien souvent le soir Jean-Paul de Thilaine a joué l'infirmier modèle, je vous le recommande.

Mindelo est une grande ville par rapport à Tarrafal. Les gens sont toujours aussi gentils même s'il faut faire attention à ses affaires notamment les annexes qui sont gardés lorsque l'on va à terre.

On trouve à peu près de tout dans les magasins, et l'on peut faire facilement de l'eau et du gas-oil en allant s'amarrer au quai des pécheurs au fond de la baie. Les installations sont toutes neuves. On peut même y faire de la glace pour le pastis ou le grogue. A voir absolument le marché aux poissons pour son ambiance. Derrière on trouve le marché aux fruits et légumes. Les bananes sont très bonnes.

Pour le nouvel an, langoustes que nous nous sommes fait livrer directement au bateau. Nous partageons le réveillons avec les équipages de Thilaine et d'Eros. Le mouillage de Mindelo est tranquille et se vide petit à petit. Nous prenons le ferry pour aller passer la journée à Sao Anton, île juste à coté séparée par un bras de mer de quelques milles. Visite éclair en aluger découvert, avec Eros et Chti Magine, des gens de ch'nord, Pierre, Nathalie et leurs deux enfants Maéva et Nicola que nous avions rencontré à Tarrafal.

On s'est gelé, dans la montagne tous en short et en sandalette à plus de 1000 m d'altitude dans les nuages : de vrais touristes !!!! Mais les enfants étaient ravis de prendre un aluger découvert (un pick-up). !!

Il nous reste quelques courses à faire avant d'appareiller. Jean-Paul de Thilaine nous a prêté un émétteur-récepteur CB avec lequel nous pouvons entrer en contact avec le Réseau d'Aide Terre Mer. Ce sont des radios amateurs qui sont un peu partout et qui prennent les messages des plaisanciers navigants ou qui s'efforcent de les aider à régler leurs problèmes. Nous avons pu rentrer en contact avec des radio-amateurs de France et des Antilles, c'est magique. Nous ne serons donc plus tout a fait seul pendant la traversée.

Nous comptons partir avec Eros, Thilaine étant parti un peu avant nous mais à du se dérouter sur Santiago.

Les accés internet sont assez lents et nous attendrons donc d'être de l'autre coté pour envoyer les photos. Merci a tous de tous vos voeux, les photos de Lannils sous la neige et toutes les nouvelles que nous recevons par email. Malheureusement nous n'avons pas toujours le temps de repondre a chacun mais nous avons toujours plaisir a vous lire tous. Gros bisous à tous et bonne année.

L'equipage d'OLYMPE II.

 

26-Décembre-2002 : E-mail pour la liste de diffusion : Joyeuses fêtes à tous

 

Nous vous souhaitons a tous un joyeux noel et de bonnes fetes de fin d annees.

Un peu tard pour Noel, mais nous sommes restes coinces a bord au mouillage pendant deux jours car le vent souflait un peu fort. Rassurez vous, le pere Noel, qui lui a une grosse annexe avec plusieurs bon dauphins pour le tirer est passe quand meme !!!

Nous attendons Eros qui ne devrait pas tarder a arriver si il ne met pas 12 jours comme certains, et nous appareillons pour Mindelo ou nous passerons les fetes du nouvel an.

Debuit Janvier depart pour la grande traversee.Promis on prepare un peu plus long et des photos pour le prochain envoi.

Grosses bises a tous. L'equipage d'Olympe II

 

05-Décembre-2002 : E-mail pour la liste de diffusion : Départ vers le Cap Vert

 

Ce matin il pleut sur Tenerife (25 Novembre), depuis que nous sommes arrivés sur cette île d'ailleurs il pleut assez souvent. En plus de la pluie c'est un jour de départ, plusieurs bateaux nous quittent pour poursuivre leur voyage, Balancelle, Panisse et Esperanza continuent leur route qui sur la Mauritanie et qui sur le Cap Vert puis la Casamance. Une consolation, notre pilote automatique vient d'arriver, le temps de l'installer de faire les vivres et de préparer le bateau et nous pourrons partir. Départ prévu pour la fin de
la semaine cap sur le Cap Vert.


Reprenons un peu au début ...


Nos dernières nouvelles un peu complètes datent de Graciosa ou nous étions arrivés après deux jours et demi de route sans problème en partant de Madère.
Deux jours ou nous étions partis en escadre et arrivés bon dernier au mouillage de Playa Francesca ou le barbecue nous attendait. Nous sommes quand même resté en contact VHF pendant un bon bout de temps, c'est très sympa et en
même temps rassurant. Tout le monde s'échange des nouvelles sur la pêche, la marche du
bateau la météo... Pendant le trajet David pèche une bonite et deux dorades. La dorade en filet dans la poêle c'est un délice.
Graciosa c'est une île de rêve, des paysages grandioses, lunaires des plages de sable fin. Le petit port de la Sociedad est un village de maisons blanches nichées au pied d'anciens volcans. Les routes sont recouvertes de sable, et on a parfois l'impression de se promener dans un pueblo mexicain et d'entendre au loin le son de l'harmonica d'il était une fois dans l'ouest.
Nous devons malheureusement quitter rapidement le mouillage pour nous réfugier dans le port sur l'annonce d'un fort vent de Sud Ouest. Après négociations avec les gens du port nous dénichons trois places à couple d'un bateau en acier
abandonné. Tzigane lui se met au ponton. Il est aussi possible de mouiller au nord de la jetée est du port de la Sociedad pendant le passage des vents de Sud Ouest. Les autres mouillages devenant rapidement intenables.
Nous restons quelques jours dans le port et en profitons pour faire des courses dans le village. Nous allons nous promener au bout de l'île avec les équipages de Bran de Tzigane et de Jann Steen. Arrivé à Pedo Barba petit village presque désert tout le monde se baigne dans une eau transparente et nous repartons pour arriver avant la nuit.

Le 22 Octobre nous repartons au mouillage pour 2 jours avant d'appareiller pour Lanzarote. Tzigane, Bran et Yann Steen nous devancent de 24 heures.
Nous avons rencontré au port, Thibou Esthelle et Jacques habitant le morbihan avec leur deux garçons Robin et Romain (10 et 11 ans) ils viennent avec nous au mouillage. Nous rencontrons également Yves et Domi sur Balancelle un bateau en alu (Non non ce n'est pas un Ovni d'ailleurs je ne l'ai pas dit), avec une superbe petite annexe à voile.

Nous quittons le mouillage le 24 Octobre à 8h1/4 suivi de Thibou, le vent souffle assez fort et la sortie du détroit entre Graciosa et Lanzarote est musclée, la mer et bien formée et le bateau se fait ballotter avant de prendre un cap plus confortable vent arrière le long de la côte. Nous surfons entre 7 et 8 nœuds et Thibou reste derrière nous. Après un premier essai pour nous
mettre à couple d'un vieux bateau désarmé le long du quai, nous allons nous mettre au mouillage à l'entrée du port avec Thibou. Le vent souffle toujours et nous ne quittons pas le bateau le premier jour sauf pour aller manger un gateau
d'anniversaire sur Thibou, merci Estelle.
Nous décidons de profiter de l'escale à Lanzarote pour acheter un pilote automatique. Disons le tout de suite contrairement à ce que l'on pourrait croire les Canaries ne sont pas un lieu idéal pour équiper un bateau.
Les délais sont très longs et les prix à peine plus intéressants qu'en France. Nous ne ferons pas affaire à Lanzarote. L'ambiance sur le ponton est super et il y a même un coiffeur. Désespérant de pouvoir acheter notre pilote, nous appareillons pour Las Palmas sur l'île de Gran Canaria ou nous retrouvons Bran qui se prépare à partir pour le Cap Vert. Nous arrivons à négocier une nuit au
ponton, le port et le mouillage sont bondés car il y a 250 bateaux de l'ARC qui se préparent à traverser l'atlantique.
Nous repartons donc le Lundi 11 Novembre au soir pour Tenerife pendant que Bran prends le cap sur le cap vert.


C'est à Tenerife que nous sommes depuis presque qu'un mois, le nouveau pilote automatique est installé et nous avons fait l'acquisition d'un hydro-générateur qui nous fournira l'énergie nécessaire au fonctionnement du pilote.
L'ambiance est superbe et les gens de l'île sont très sympa. Nous rencontrons beaucoup d'équipages ce qui donne l'occasion de soirées mémorables. C'est aussi l'occasion de faire de belles balades dans l'île, Taganana, Le mont Teide...


Le départ est prévu demain le 5 Décembre pour le Cap Vert, les pleins de vivres sont fait 4 caddies à El Campo (Auchan) 3 à Las Palmas 1 à Hyper Dino, plus un tour au marché pour les fruits et les légumes. Il faut prévoir près de deux mois de vivre car au Cap Vert il n'est pas possible de faire le plein.

A Bientot.
Olympe II

 

16-Novembre-2002 : E-mail pour la liste de diffusion : Escale Technique
en attendant plus voici quelques nouvelles.

Apres Graciosa et Lanzarotte, nous avons fait une tres courte escale a Gran Canaria le temps de saluer Bran parti pour le Cap Vert.
Nous sommes en ce moment a Santa Cruz de Teneriffe ou nous equipons le bateau d'un pilote electrique inboard. Tzigane est lui aussi parti pour le Cap Vert.
Comme d'hab on est les derniers, mais c'est pas grave on a l'habitude.
De toutes facon quand on part en premier on arrive quand meme en dernier alors ....
Tout va bien a bord, Cned bricolage et balade le temps se remet au beau apres deux jours de pluies. Deux jours en 2 mois c'est beaucoup on a eu du mal !!!
On prepare un envoi de photos pour bientot et un peu plus de details.

Amities a tous.

L'equipage d'Olympe II

Photo de la famille

17-Octobre-2002 : E-mail pour la liste de diffusion

Le 8 Septembre.

Nous avons quitté Bayonna il y a deux jours, départ à 06h30 un peu stressant car il y avait des petits bateaux de pêches non éclairés à la sortie du port. Après une journée de navigation sans problème moitié moteur, moitié vent arrière, nous arrivons à Lexoes port de commerce de Porto. L'accueil est très agréable comme partout ailleurs au Portugal. Nous retrouvons ici quelques bateaux vus dans les ports précédents et nous faisons la connaissance de Mercator, bateau Belge sur lequel les filles se font une copine : Luna. Nous prenons le bus pour passer une après midi à Porto, c'est une ville superbe et dépaysante. Nous rencontrons l'équipage de Tanit, Damien Benoit et Camille qui remontent le bateau jusqu'à l'Aberwrach, cela fait du bien de voir des gens du pays (déjà ?).

Mardi 10 Septembre. Nous arrivons à Nazarré (ça tape dehors !) Après 24h de moteur sans vent et mer d'huile (Vive la voile !). Nous nous mettons à couple d'une superbe goélette en acier irlandaise " Spirit of Oysterhaven ". L'équipage est charmant mais il retourne au pays le lendemain, dommage nous n'aurons pas le temps de faire plus ample connaissance. Ils nous laissent deux caisses de nourriture car ils laissent leur bateau la pour deux mois.

Samedi 14 Septembre. Nous sommes à Peniche depuis hier après-midi. C'est un port de pêche animé dans lequel nous restons une semaine car le vent souffle du Sud assez fort (les alizés portugais à l'envers !!!). Les bateaux de pêche rentrent et sortent à fond la caisse et nous sommes pas mal secoué. Journée pluie et journée soleil se suivent, plage et visite suivant le temps. Vendredi 20 Septembre. Nous arrivons à Lisbonne après une brève nuit d'escale à Cascais. Nous sommes accueillis par Marie-Pascale de Tzigane. Nous restons une semaine et en profitons pour bricoler et visiter la ville en Bus et en tramway. Les enfants adorent le tramway. Ce sont des vieux trams en bois. Nous faisons la connaissance de Tadorn, bateau en acier de 7,50m qui vont faire le même trajet que nous.

Le 7 Octobre. Nous sommes sur Madère La Grande depuis hier à coté de Canical exactement, nouvelle marina dont les installations sont encore en cours, nous avons l'électricité mais pas d'eau. Au pied de la montagne, nous sommes accompagnés de Bran et de Tzigane que nous avions rejoint à Porto Santo. Nous avons quitté Lisbonne le 27 Septembre vers midi. La traversée jusqu'à Porto Santo a duré 5 jours. Malgré un départ avec belle mer et bon vent, les trois premiers jours le vent soufflait du sud comme d'habitude et nous avancions péniblement dans un clapot désordonné. Pas terrible pour les enfants qui étaient une fois de plus tous malades. Louise nous a particulièrement inquiétés, en vomissant de la bile pendant 36 heures d'affilé. Elle gisait dans le cockpit sous une pile de manteaux ne voulant pas descendre à l'intérieur du bateau. Nous avons même failli faire demi-tour ou nous dérouter sur le sud de l'Espagne ou le Maroc, tant-pis pour Madère. Tout le monde était dehors à peu près dans le même état. Seul les parents gardaient la santé mais le moral au fond des chaussures. Ceci nous pose beaucoup d'interrogations quant à la suite de notre voyage. Heureusement le troisième jour le vent tombe et tourne au nord, la mer s'apaise et devient plate comme un miroir. Aussitôt les enfants retrouvent leur vitalité et leur appétit. OUF ! Nous démarrons le moteur que nous n'arrêterons pratiquement plus avant l'arrivée. 5 Nœuds de vent arrière ce n'est pas assez pour Olympe. En plus nous avons envie d'arriver rapidement craignant le passage d'une nouvelle dépression. Les derniers jours de la traversée sont idylliques, soleil petits cumulus de beau temps, magnifiques coucher de soleils tropicaux et ciel étoilés magnifiques, serait-ce enfin le beau temps ? L'île de Porto Santo vue du large c'est quelque chose, nous la découvrons au petit matin et derrière à l'horizon nous apercevons l'île de Madère. Une heure avant l'arrivée Tzigane nous appelle à la VHF pour nous souhaiter la bienvenue et nous donner notre place au port qu'ils avaient gentiment réservé. Bran nous appelle quelques minutes plus tard. Que cela fait plaisir d'être accueilli après une traversée ! Il y avait du monde sur le ponton pour prendre nos amarres et le café était chaud sur Bran. Super ! Nous sommes contents de retrouver Bran que nous poursuivons depuis le départ de la Bretagne. Nous nous étions loupés de peu à Lisbonne. Il fait beau et il fait chaud (l'inverse aussi est vrai !) l'eau est claire et nous nous précipitons à la plage qui est juste à coté du port. Il n'y a personne au mouillage car il reste encore un poil de houle. Le port se rempli peu à peu de bateau et il y a une ambiance formidable, tout le monde se dit bonjour dans toutes les langues et se raconte son périple. Beaucoup de bateaux en sont à leur deuxième ou troisième tours. Le lendemain après le CNED (non, non on n'oublie pas l'école ....) nous allons en ville faire des course en patinette avec Louise. Les autres sont à la plage avec les copains. Avec Tzigane et Bran nous louons une voiture ce qui nous permet de faire le tour de l'île chacun son tour et un plein de course. Nous laissons aussi notre marque sur la jetée de Porto Santo. Mercator arrive entre temps avec Luna la copine de Marianne et Chloé et nous nous retrouvons tous le soir même à l'apéritif sur notre bateau. C'était notre tour on vous laisse deviner le reste. Pas de nouvelles de Tadorne qui est pourtant parti de Lisbonne en même temps que Tzigane. En effet nous partons le lendemain avec Bran et Tzigane. Aussitôt sorti du port Bran disparaît à l'horizon (devant nous par derrière). Tzigane par gentillesse ou solidarité reste à coté de nous jusqu'à l'arrivée. Tant pis pour Bran c'est encore eu qui vont devoir préparer le café. La traversée jusqu'à Madère se passe très bien, vent trois quart arrière et un peu de houle. Tout le monde en profite et supporte le voyage sans problème. Nous mettons la ligne à l'eau mais pas de poissons. A peine les amarres posées, tout le monde est à l'eau dans le port. L'eau est limpide et il n'y a qu'une dizaine de bateau. La marina est loin de tout et nous louons une voiture à trois bateaux pour pouvoir nous déplacer plus facilement. Ce matin nous partons porter le génois à Funchal chez le voilier, ainsi que celui de Tzigane. Le nôtre a souffert non pas du mauvais temps mais du petit temps. Aujourd'hui le ciel est couvert et le vent souffle fort dans le port, ce qui semble être une constante dans toutes les îles montagneuse. Le vent contournant les montagnes et s'engouffrant dans les vallées.

A très bientot. L'équipage d'Olympe II

 

7-Octobre-2002 : E-mail de Bran pour la liste de diffusion d'Olympe

 

Nous venons d'accueillir Olympe a son arrivee ici a Porto Santo ce jous mercredi 2.10.2002 a 15.00 Ils sont en pleine forme apres 5 jours de mer un peu dure au debut ...ils vous en parleront bientõt. Bye de Bran

 

27-Septembre-2002 : E-mail de l'équipage à la liste de diffusion

 

Bonjour a tous, Tout d'abord merci pour tout les mails que nous recevons de tout le monde. Nous n'avons pas eu le temps de faire plus long cette fois ci et les disquettes pleines de photos que j'avais prise avec moi ne fonctionnent pas. Ce sera pour la prochaine escale. Ce n'est pas toujours facile de gerer escale, bricolage, ecole balade et Cyber cafe. Nous partons de Lisbonne aujourd hui pour Porto Santo et Madere. Cinq jours de traversee. Tout va bien a bord et le moral est bon. La meteo a l'air aussi de tourner au beau temps. A Bientot pour des nouvelles un peu plus longues.

L'Equipage d'Olympe.

 

7-Septembre-2002 : E-mail de l'équipage à la liste de diffusion + envoi de photos

 

Salut a tous,

La suite de l'Odysee :) Le Dimanche 25 Aout 2002

Nous sommes toujours à la Corogne, le vent soufflant trop fort pour nous permettre de sortir. Mais le soleil brille et nous en profitons pour aller à la plage les après-midi, les enfants sont heureux de pouvoir se baigner.
La plage est immense et assez peuplée.
Le matin nous sommes occupés par le CNED, c’est parti.

Lundi 26 août 2002.

Départ de la Corogne à 07h00, il n’y a que 2 pêcheurs au mouillage sur leur petite barque à côté de notre bateau.
Les enfants sont réveillés tôt à cause du bruit du moteur. Marianne comme d’habitude, gère son mal de cœur, elle sort dans le cockpit emmitouflé dans sa polaire jaune, il ne faut rien lui dire, rien lui proposer pendant une heure ou deux. Louise vomit au réveil, je l’habille et je la fais sortir, elle passera la matinée allongée sur un banc du cockpit somnolente. Elle arrive quand même à boire un chocolat chaud. Chloé apparaît ensuite, malade elle aussi. David se lève le dernier il vient lire dehors, un peu patraque lui aussi. Chloé veut faire un peu de CNED, nous commençons l’histoire, Marianne suit son exemple mais cela ne dure pas bien longtemps. Le vent est faible, il y a une bonne houle mais le soleil brille !! La côte est vallonnée, très verte et il y a des champs d’éoliennes partout.
Nous arrivons à Camariñas vers 17h00, Denis, Brigitte et Simon nous acceuillent ils nous avaient réservé une place à coté d’eux. Nous passons la soirée ensemble. Le lendemain ils repartiront vers le nord, bon courage..

Mardi 27 août.

Nous CNEDons le matin comme d’hab, et l’après midi nous allons au « Centro de Saude » pour David qui s’était fait une blessure à la jambe qui s’infecte.Un médecin et une infirmière très gentille nous acceuillent. Rien de grave.
Nous nous mettons en quête d’une plage avec les filles, David reste à bord se reposer. Après une petite marche dans la lande et parmi les pins, un petit bout d’Irlande (en plus chaud !) Nous arrivons à une très belle plage, l’eau est glacée, aussi froide que chez nous, ais elle est très claire. Retour au bateau, Patrice et Marie-Pascale que nous avons rencontrés à la Corogne arrivent. Ils connaissent le bateau car ils sont de Ouistreham le port ou se trouvait Olympe.
Le lendemain au retour de la plage nous cueillons des mûres, le soir tarte au mûre au menu. Nous prenons l’apéro sur Tzigane le bateau de Patrice et Marie- Pascale.

Jeudi 29 août.

Départ vers Portosin à 8h00. C’est une marina, il faut que David montre sa jambe à un médecin pour contrôler.
Navigation super, nous passons le cap Finistère avec du très beau temps et nous arrivons vers 17h00.
A Portosin nous faisons travailler les enfants le matin, l’après-midi, nous allons en « ville ». Hélas le cabinet n’est ouvert le que le matin !
Pas grand chose à voir et pas de shiplander non plus. Portosin, c’est une belle marina et c’est tout. Je vais à la plage avec les filles, Jean-Yves reste au bateau pour bricoler.
Le lendemain nous partons vers Muros pour trouver un médecin. Nous mouillons devant le port en fin de matinée. Nous débarquons en annexe, tout le monde est trempé en débarquant car il y a beaucoup de vent. La ville de Muros est très sympa et en plus très bien équipée. Nous allons tout d’abord au centre de soins. David est examiné, it’s good ! (l’infirmier parle un peu anglais), mais il ne peut pas se baigner.
Nous rentrons à bord après avoir fait quelques emplettes. Le vent est toujours très fort, JY et Marianne retournent à terre pour poster les cartes postales achetées le matin même et nous changeons de mouillage en nous éloignant de la ville.
Nous mouillons devant une belle plage « Ensenada de Bornella ». Il fait beau, les enfants aimeraient aller sur la plage mais le vent est très fort et nous n’osons pas quitter le bateau. Nous restons à bord. Consolation le mouillage tiens bien. Le soir pas de météo à cause du foot (merci France-inter), nous décidons de rester la le lendemain.

Dimanche.

Le vent à soufflé fort une bonne partie de la nuit (35 Nds) mais le mouillage a tenu bon. C’est un bon test.
La journée est magnifique, le vent est tombé complètement. Le matin (devinez quoi) CNED et l’après midi plage, bains, pêche. David se désole de ne pouvoir se baigner, en allant dans les rochers chercher des crabes « à carapace carrée ».
Le sable est brûlant, nous essayons de visiter un peu derrière la plage mais personne n’a de chaussures et le macadam aussi est très très chaud. Il n’y a que quelques maisons, un parking et un marchand de glaces.
Retour en fin d’après-midi sur le bateau, rinçage au pulvérisateur.
Tout le monde est content de sa journée.
Le soir nous dînons dans le cockpit et faisons une partie de Triton (jeu de carte) dans le carré avec les enfants à la lueur de la lampe à pétrole.
C’est magique.

Lundi 2 Septembre

Départ à 07h40 pas de vent, nous ne démarrons pas le moteur pour laisser les enfants dormir, deux heures après nous n’avons parcouru que 2 miles !
Quand les enfants se réveillent la plage est encore visible ??? (qu’avez vous fait depuis 2 heures demandent-ils ?)..
16h00, brume très humide. Nous sommes avec pantalons pulls et manteaux au moteur et on y voit rien ! David joue dans le carré avec Chloé et Louise, JY est à la barre et Marianne m’attends pour le point de croix !
Heureusement le radar nous fait l’honneur de se remettre en marche et nous allons le garder jusqu’à l’arrivée à Bayonna. Malgré tout ce que j’ai déjà pu dire sur le radar, c’est quand même bien rassurant de détecter les bateaux, surtout qu’en ce moment on n’y voit pas à 200m.
Du coup on décide de sauter l’escale aux îles Cies cause visi et temps incertain (on le regrettera). Nous arrivons vers 22h00 au ponton à Bayonna, la brume s’est levée c’est impeccable. Nous sommes à coté d’Irlandais qui nous disent au moins trois fois que notre bateau est joli. Tout le monde gonfle le torse. Il y a foule, les pontons sont pleins et il y a beaucoup de bateaux au mouillage sur leur ancre. Nous n’allons d’ailleurs pas tarder à les rejoindre car le lendemain on signifie avec insistance de partir. « Salir ! Salir ! »
tout juste si on nous largue pas les amarres. Ce n’est pas grave nous cnedons quand même le matin et essayons en vain d’aller négocier au bureau du port l’après midi au ponton. Rien à faire il y a une régate de prévue et toutes les places sont réservées. Pas très sympa.
Nous partons donc mouiller au milieu des autres bateaux. Encore 30 Nds de vent au mouillage. A quand les petits mouillages tranquilles ! On attend un peu que le vent tombe avant d’aller se balader. Notre ancre tient c’est déjà pas mal.
David apu faire ses exos de tableur sur l’ordinateur ce matin au ponton. En effet nous avons un léger problème d’énergie à bord. J’ai réussi à faire exploser le chargeur de quai à la Corogne en le branchant sur le groupe électrogène du coup malgré le deuxième parc de batteries mise en place avant le départ on a du mal à charger tout çà, l’éolienne changée avant le départ ne fait pas de bruit mais commence seulement à charger à partir de 15 Nds de vent (ce qui fait déjà pas mal de vent). Le panneau solaire donné par Yann a été
installé à Portosin et nous aide un peu (1 ampère). Conformément à la météo prise ce midi sur RFI la brume tombe et le vent aussi on va pouvoir aller se promener….

Nous sommes actuellement a Porto et allons bientot repartir vers le sud.

Amities a tous.

L'equipage d'Olympe II

 

 

 

23-Aout-2002 : Premier e-mail de l'équipage à la liste de diffusion...

Bonjour a tous,

Samedi faux depart, la meteo annonce un grand frais de SSW, nous n'allons pas commencer la le voyage par du mauvais temps. Tant pis nous remettons au lendemain à la même heure et c'est l'occasion d'offrir un pot à nos amis qui passaient pour nous dire au revoir et que nous n'avions pu prévenir.
Dimanche 18 Aout, cette fois c'est la bonne.
C'est la fin du bricolage et nous rangeons les outils. 4 mois de travail intensif en famille ou tout le monde a participé.
Une averse nous tombe dessus a la sortie de l'aber, Shekin V et le mousquet de Patrick et Gwen nous quittent à ce moment.
Nous irons ce jour la a Camaret, navigation dans la brume et les grains de pluie, le radar ne marchant plus, nous decidons de passer la nuit au port avant d'entamer la traversee.


Au large du four nous sommes accompagnes un petit moment par des dauphins communs. Les enfants sont tous a l'avant et poussent des hurlements de joie.
Le lendemain nous quittons Camaret en fin de matinee a 15h30 nous aligons la vieille et la plate, adieu la France a l'annee prochaine.
Le soir nous apercevons un grand banc de dauphins mais ils ne nous accompagent pas cette fois au grand desespoir des enfants.
La premiere nuit de quart commence, David et Mariann e veillent de 20h a 23h00, JY prends le relais jusqu'a 2h, ODile de 2h a %h puis JY de nouveau.
Le lendemain le temps est superbe nous faisons 3 heures de moteurl'Apres midi manque de vent.
Le soir a àl'hoirizon JY voit un jet d eau. Tout le monde se precipite a l'avant, c'est un banc d'hyperoodon artique cf david
Nous arrivons le Jeudi soir a la Corogne au mouillage vers 22h heureux avec une pensee tres forte pour vous tous qui nous avez aidè a preparer ce voyage. Sans votre aide nous ne serions jamais parti

Desole pour les accents et le reste mais le clavier espagnol c'est pas facile.
On preparera mieux la prochaine fois pour vous donner plus de nouvelles.

A Bientot normalement depart pour camarinas demain matin de bon heure si le vent arrete de souffler trop fort.

L'equipage d'Olympe 2.

 

 

19-Aout-2002 : Par un e-mail de Jean-Jacques, les premières nouvelles arrivent sur la liste de diffusion...

BONJOUR

NOUS AVONS RENCONTRE "OLYMPE2" DANS LE BROUILLARD AU NIVEAU DU LIBENTER DIMANCHE 18/08 VERS 13H,ILS ETAIENT AU MOTEUR ET SORTAIENT D'UNE BELLE AVERSE,ODILE A LA BARRE ET JEAN YVES A LA TABLE A CARTE.AVEC" ULYSSE" NOUS REVENIONS DE CAMARET,ET C'EST AVEC UNE GRANDE EMOTION QUE NOUS NOUS SOMMES DONNE RDV DANS 11 MOIS.GRANDE FUT L' ENVIE DE LES SUIVRE .....

Jean-Jacques LAVANANT

 

 

 

18-Aout-2002 : LE GRAND DEPART

 

 

 
15-Mai-2002

 

Voici déjà un mois que nous sommes à couple du Rara Avis au fond de l'Aberwrac'h. Nous avons quitté le port du Moulin Blanc à Brest ou nous étions amarrés depuis le mois d'Octobre dernier, et en avons profité pour faire un petit tour par Camaret et Ouessant. Transit sans problème particulier à part un arrêt moteur du à une surchauffe probablement une fuite au niveau du filtre eau de mer et une pompe d'eau de mer à réviser (C'est dans la liste de travaux à faire mais ....).

L'échouage c'est bien passé, il a fallut quand même racourcir les béquilles de 5 cm le lendemain pendant la marée dernière chance avant la prochaine, car nous ne flottons plus lors des coefficients inférieurs à 80.

 

Un énorme trou qui ne va pas tarder à être rebouché...

Nous nous sommes mis tout de suite au travail. En effet nous avons découvert pas mal de trous dans la tôle lorsque nous avons voulus refaire la peinture des équipets du cockpit. Cela nous a obligé à démonter 2/3 des aménagements du bateau et nous en avons profité pour démonter les aérateurs qui cachaient eu aussi des trous sous une épaisse couche de rouille.

Après avoir passé une journée avec un ami à remettre des petits bouts de tôle pour boucher les trous, nous sommes arrivés à la conclusion qu'il fallait changer des plus grands morceaux de tôle que nous avions prévus. Nous avons donc fait venir un soudeur professionnel qui pendant que nous faisions les découpes réalisait les soudures (3 jours de boulot). Petites modifications au équipets du cockpit qui resteront ouvert et accessible ce qui facilitera leur entretien ainsi que les aérateurs qui sont maintenant démontables afin que nous puissions faire la peinture quand le besoin s'en fait sentir. Un bateau en acier c'est super mais il faut impérativement que tout soit accessible.

 

 

Le bateau est devenu un vrai chantier ou les morceaux d'aménagements s'entassent dans les coins. Mais c'est fini tout ce qu'il y avait comme tôle à changer est changé. Gros boulot que nous ne prévoyions pas !

Aujourd'hui nous commencons le remontage des aménagements et avons refait la peinture des fonds de la cabine arrière à l'avant du moteur. Les hublots avant ont été changé par des hublots magnifiques et nous avons réussi à le faire sans trop de problèmes. La première caisse à eau a été décapée et repeinte à l'epoxy et attend une couche de peinture alimentaire, la deuxième est en cours.

Le moral remonte bien qu'il nous reste encore une liste impressionnante de choses à faire avant de partir. Nous avons eu vraiment de la chance d'être acceuilli dans un chantier ou nous avons un super environnement ainsi que des conseils.

 

La cabine des parents !!

 

Heureusement que nous avons eu l'aide de pas mal de copains qui sont venus passer du temps à piquer la rouille et à faire de la peinture. Deux outils magiques qui nous ont pas mal aidé : le marteau pneumatique à aiguille pour piquer la rouille et les brosses en acier rotatives sur la meuleuse d'angle.

Les soirées et les week-end vont être bien occupé avant notre départ prévu début Aout.

 

Ca y est de retrour sur l'Abrewrac'h, en plein boulot quelques trous à boucher sur le pont, grattage, soudure et peinture ......

 

Beg An Toul

 

Après un séjour au mouillage à Paluden (Aberwrach) près de Beg an Toul il est maintenant au ponton à Brest port du Moulin Blanc.

Nous en profitons pour sortir le week-end quand il fait beau et pour effectuer quelques travaux.

Présentation de l'équipage Présentation du bateau Quelques photos de la bête.